La grande barrière de corail, un trésor à sauver
La merveille située au nord des côtes australiennes se meurt, avec notamment un blanchissement des coraux à cause du réchauffement climatique.
En Australie, des chercheurs ont découvert que des coraux au large de Sydney avaient blanchi. Une décoloration provoquée par la hausse des températures mène souvent à la mort de ces organismes. Plus au nord, la grande barrière de corail a connu quatre épisodes de blanchissement en 20 ans, les deux dernières en 2016 et 2017. Celle que les Australiens appellent "la huitième merveille du monde" est en péril, à cause du réchauffement climatique.
La moitié a disparu en 30 ans
Chaque année, deux millions de voyageurs ne viennent ici que pour plonger dans l'un des 2 500 récifs et admirer les splendeurs. Ils découvrent ainsi des milliers d'espèces qui vivent dans ces coraux et s'en nourrissent. La grande barrière de corail est le plus grand organisme vivant de la planète. Mais il y a une autre réalité.
Une scientifique monégasque qui travaille en Australie regarde mourir des parties de récifs, des paysages qui s'apparentent à un cimetière marin. La moitié de la barrière a disparu en 30 ans. Le réchauffement de l'eau accélère le phénomène. Pour y remédier, des chercheurs australiens font des expériences pour créer des espèces hybrides capables de résister à l'augmentation des températures.
L’institut australien des sciences maritimes précise que les coraux hybrides ne sont pas réalisés avec des coraux venus des Caraïbes mais proviennent uniquement de coraux de la grande barrière de corail. Les recherches ne font que commencer et s'inscrivent dans un contexte politiquement complexe : le gouvernement est pointé du doigt par des défenseurs de l'environnement pourson soutien à un grand projet de mine de charbon géante, tout en investissant dans la protection de la grande barrière de corail.
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