Le top 10 des espèces d'animaux découvertes en 2014
L’Homme n’a pas encore découvert toutes les formes de vie qui cohabitent sur la planète. La preuve en a encore été faite par le College of Environmental Science and Forestry de la State University de New York qui publie ce vendredi la liste des dix principales espèces découvertes en 2014.
Chat-ours
Tout d’abord, un nouveau carnivore. Un fait rare : aucun n’avait été découvert à l’ouest de l’hémisphère depuis 35 ans. Caché dans les arbres de la forêt des Andes, sur les montagnes de la Colombie et de l’équateur, l’olinguito est un petit mammifère de deux kilos de la famille des ratons-laveurs. Entre ses grands yeux brillants, ses oreilles rondes et sa fourrure brune, on jurerait un croisement entre un chat et un ourson.
Arbre-dragon
En deuxième place, un arbre. A priori moins impressionnant. Et pourtant celui-là se fait appeler "arbre-dragon". Il arbore de belles feuilles en forme d’épées et des pétales nacrés rayées de rouge. Haut d’une dizaine de mètres en moyenne, il a été trouvé en Thaïlande.
Anémone des glaces
Sous les glaces de l’Antarctique, lieu particulièrement inhospitalier, les scientifiques ont pour la première fois découvert une espèce d’anémone. Cette petite créature de 2,5 cm, d’un jaune pâle, s’enfouit dans la glace et étend ses tentacules dans l’eau froide.
Crevette-squelette
Une petite crevette de 2-3 millimètres, la plus petite du genre, a, elle, été identifiée dans une grotte sur une île au large de la Californie. Cousine de celles que l’on aime tremper dans la mayonnaise, cette nouvelle espèce présente un étrange aspect translucide qui la fait ressembler à un squelette vivant.
Champignon royal
L’Orange Penicillium , nom parfait pour un médicament, est en fait un nouveau champignon d’un orange vif, nommé ainsi en hommage à la famille royale néerlandaise et son altesse, le prince d’Orange. Identifié en Tunisie, sa particularité est d’avoir développé une protection contre la sécheresse.
Gecko camouflé
Le reptile n’a pas été facile à repérer par les scientifiques. Il s’agit d’un gecko qui peut se camoufler avec sa queue, tachetée et très large. Par rapport aux lézards que l’on connaît, celui-ci a des yeux plus grands, un corps plus mince et des membres plus longs. Il vit dans les régions rocheuses isolées d’Australie.
Eponge-carnivore
L’espèce suivante est un géant… parmi les organismes unicellulaires. De quatre à cinq centimètres, la Spiculosiphon oceana trouve dans son environnement - l’eau de la mer Méditerranée - des fragments d’éponges et les imbrique pour se construire une coquille. Une coquille épineuse qui piège les petits invertébrés dont elle se nourrit.
Fée clochette
La petite taille et les ailes délicatement frangées de cette guêpe ont poussé les scientifiques à l’appeler : Tinkerbella nana , du nom de la fée clochette (Tinkerbell en anglais). Aucune chance que vous aperceviez cette fée, d’abord parce qu’elle vit dans la forêt du Costa Rica, ensuite parce qu’elle mesure 250 micromètres.
Bactérie de l'espace
La Tersicoccus phoenicis aurait eu toutes ses chances de découvrir l’espace si les scientifiques ne l’avait pas découverte à temps. Cette bactérie a été trouvée sur le sol des pièces où sont assemblés les vaisseaux spatiaux, en Floride et en Guyane. Ces "salles blanches" sont pourtant conçues pour être totalement stérilisées, cette nouvelle bactérie est donc particulièrement résistante.
Escargot-fantôme
Aveugle, cette dernière espèce vit dans l’obscurité totale, à plus de 900 mètres sous la surface dans des grottes de Croatie. Il s’agit d’un escargot de 2 millimètres. Sa coquille n’a pas de couleur, ce qui lui donne un air fantomatique.
Les scientifiques estiment à dix millions le nombre d'espèces non encore répertoriées, aussi bien des organismes unicellulaires que des mammifères. De nouvelles espèces sont découvertes tous les jours, mais pas de quoi compenser la disparition d’autres espèces de plantes ou d’animaux. C’est justement pour alerter sur cette tendance que les scientifiques dressent cette liste de "héros méconnus", comme l’explique Quentin Wheeler, de la State University of New York dont la "plus grande est que des milliers d'entre elles ne s'éteignent avant d'avoir pu être identifiées".
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