Pollution : les villes côtières se préparent
Reportage en Charente-Maritime où les locaux se préparent à une vague de pollution après le naufrage du "Grande America".
Vus du ciel, les 450 hectares de marais salants de l'île de Ré (Charente-Maritime). Pour les protéger d'une pollution à l'hydrocarbure provoquée par le naufrage du Grande America, la centaine de personnes qui les exploitent a une arme. Il suffira de fermer 22 vannes pour empêcher l'eau de mer de rentrer, si la menace d'une pollution se précise. "L'enjeu c'est surtout de ne pas faire rentrer de pollution dans les marais, puisque c'est très compliqué à dépolluer. On peut tout fermer. Le risque c'est de ne pas du tout produire cette saison", explique Loic Abisset, saunier.
Opération nettoyage
Invités à prendre leurs précautions pour éviter de perdre une partie de leurs huîtres, les ostréiculteurs s'activent. Dans cette entreprise où l'on commercialise 400 tonnes d'huîtres par an, des centaines de coquillages ont été rapatriés pour être confinés. Sur les plages, on tente aussi de prévenir le risque de pollution, comme à Lacanau (Gironde), où des opérations de nettoyage ont commencé vendredi 15 mars.
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