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Fichage de données personnelles pour Monsanto : France Télévisions annonce son intention de porter plainte

Dans un tweet publié samedi, le directeur de l'information du groupe audiovisuel public dénonce des "méthodes inacceptables". 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un fichier appelé "Glyphosate target" liste 74 cibles prioritaires, divisées en quatre groupes en fonction de leur soutien à Monsanto (capture d'écran). (L'OEIL DU 20 HEURES / FRANCE 2)

Des "méthodes inacceptables". Au tour de France Télévisions d'annoncer son intention de porter plainte, après la révélation par France 2 et Le Monde, jeudi 9 mai, du fichage de centaines de personnalités, classées en fonction de leurs opinions sur le glyphosate, les OGM ou les pesticides en général. "L'indépendance de l'information est au cœur de nos missions de service public", écrit Yannick Letranchant, le directeur exécutif en charge de l'information de France Télévisions, samedi 11 mai, dans un tweet.  

Ces documents étaient utilisés par des agences de communication travaillant pour Monsanto. Un journaliste de France Télévisions y figurait. 

ENQUETE FRANCE 2. Glyphosate : des centaines de personnalités secrètement fichées et ciblées en fonction de leur soutien à Monsanto
ENQUETE FRANCE 2. Glyphosate : des centaines de personnalités secrètement fichées et ciblées en fonction de leur soutien à Monsanto ENQUETE FRANCE 2. Glyphosate : des centaines de personnalités secrètement fichées et ciblées en fonction de leur soutien à Monsanto

Une enquête préliminaire ouverte

Comme France Télévisions, plusieurs goupes de médias ont déjà annoncé leur intention de faire valoir leurs droits. Parmi eux, Radio France et Le MondeLe Parisien/Aujourd'hui en France va de son côté saisir la Cnil. 

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. Elle vise les délits de "collecte de données personnelles par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite", "enregistrement de données à caractère personnel sensible sans l'accord de l'intéressé et transfert illicite de données à caractère personnel" et de "traitement automatisé de données personnelles sans déclaration préalable à la Commission nationale de l'informatique et des libertés".

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