Recyclage : les constructeurs veulent enrayer la pollution liée aux bateaux de plaisance en fin de vie
Quand un bateau n'est plus sur l'eau, ce dernier devient un déchet potentiellement très polluant. Des solutions existent, à condition de déconstruire ces navires.
Dans un champ près du port de Brest (Finistère), une coque marquée par le temps jouxte un bateau envahi par les ronces, parmi une demi-douzaine d'embarcations abandonnées en fin de vie. Le propriétaire de l'un de ces navires choisit de l'évacuer pour ne pas polluer les sols. "Dans le moteur, il peut y avoir de l'huile, si ça fuit, ce n’est pas bon pour les sols. Pareil pour les fumées de détresse, si ça part, [le bateau] peut prendre feu, surtout que c'est du plastique", explique l'employé venait récupérer l'embarcation.
Un recyclage espéré de 25 000 bateaux en quatre ans
Les constructeurs tentent d'enrayer cette pollution. Pour cela, ils financent entièrement la déconstruction. Seul le transport est facturé aux propriétaires. Avec ce dispositif, les professionnels espèrent recycler 25 000 bateaux en quatre ans. Alors, toute la filière s'organise. Dans l'un des 18 centres partenaires, tout est trié : le polyester d'un côté, la ferraille de l'autre. Les morceaux de bateaux serviront ensuite de combustibles pour les cimenteries et les chaudières industrielles.
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