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Sivens : le conseil général du Tarn réduit le projet de barrage

Redimensionner le projet, c'était ce vendredi la seule proposition soumise au vote des élus du Tarn. Une proposition acceptée à une très large majorité. Le barrage serait réduit de moitié. Une solution de compromis assortie de deux impératifs : l'indemnisation du département mais aussi l'expulsion des occupants du site.
Article rédigé par franceinfo
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  (Thierry Carcenac, le président du conseil général du Tarn © MAXPPP)

C'est la solution d'un réservoir réduit sur le site de Sivens, quelques centaines de mètres en amont du projet initial qui a été choisie par les élus du Tarn. Le projet des experts, une série de retenues latérales ou collinaires dont une à Sivens, a été jugé trop compliqué à mettre en oeuvre.  

Des études complémentaires vont maintenant être menées a expliqué Thierry Carcenac, le président du conseil général du Tarn

Parmi les conditions mises par le conseil général à l'abandon du projet initial, l'indemnisation du département déjà accordée par la ministre de l'Ecologie. Et l'expulsion "sans délai" des zadistes.

 

"L'heure doit être à l'apaisement" (Manuel Valls)

La FNSEA, le principal syndicat agricole, a salué le courage de l'assemblée départementale et a appelé au respect de la loi et au début des travaux sans délais. Pour EELV en revanche, même si l'évolution est jugée tangible, le choix du conseil général du Tarn "ne règle rien sur le fond".

Le Premier ministre Manuel Valls a pour sa part promis vendredi une "réponse extrêmement déterminée, extrêmement ferme de l'Etat " à l'encontre de ceux qui s'opposeraient "à la légitimité des élus " du Tarn. "L'heure doit être à l'apaisement et à la responsabilité (...) Il faut maintenant que tout cela s'arrête et que la vie normale reprenne ses droits sur (ce) territoire ", a-t-il encore déclaré.

Les derniers zadistes évacués "sans incidents majeurs"

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal puis le Premier ministre Manuel Valls s'étaient montrés catégoriques ces derniers jours en affirmant qu'une fois la décision prise, les occupants du site devront "très vite évacuer les lieux".

La quarantaine de zadistes qui occupaient encore le site vendredi matin ont été évacués dans l'après-midi "sans incidents majeurs ", a indiqué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. 

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