Un parapente intercepté par un Mirage à proximité d'une centrale nucléaire
Le parapentiste s'était trop approché par mégarde d'un site nucléaire au sud de Lyon.
Il n'est pas si facile de survoler une centrale nucléaire, semble-t-il. L'homme qui pilotait un parapente à moteur vendredi 4 mai à proximité de la centrale nucléaire de Saint Alban, au sud de Lyon, l'a appris face à un Mirage 2000 de l'Armée de l'air.
Le parapentiste s'approchait de la zone d'interdiction temporaire qui protège l'espace aérien de la centrale de Saint Alban, en Isère, lorsqu'il a été repéré par des gendarmes d'une brigade motocycliste, a expliqué la préfecture de l'Isère. Ils ont déclenché l'alerte. Un hélicoptère et un Mirage ont immédiatement décollé pour l'arrêter alors qu'il entrait dans la zone interdite, d'un rayon de 5 000 mètres autour de la centrale.
Un simple rappel à la loi
S'apercevant sans doute alors de son erreur, le parapentiste, qui n'a pas approché la centrale à moins de 1 500 mètres, s'est dirigé vers l'aérodrome de Reventin-Vaugris d'où il avait décollé. Des gendarmes arrivés à bord d'un autre hélicoptère l'ont interpellé à son atterrissage et l'ont auditionné.
Le pilote ne s'est revendiqué "d'aucune mouvance anti-nucléaire", a précisé la préfecture dans un communiqué. Un rappel à la loi lui a été fait. Mercredi matin, un militant de Greenpeace à bord d'un parapente à moteur est parvenu à survoler et atterrir à la centrale du Bugey (Ain). Il comparaîtra pour "survol volontaire par le pilote d'un aéronef d'une zone interdite", délit passible d'un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
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