: Vidéo Qu’est-ce qu’Abricoop, cet immeuble coopératif à Toulouse?
“Le projet, il est vraiment né d’une initiative privée d’habitants de Toulouse qui n’étaient pas contents de leurs conditions de logement et qui avaient entendu parler de cette possibilité de partager l’habitat par bouche-à-oreille, par leurs réseaux.” Thomas Berthet est l’un des fondateurs d’Abricoop. Cette coopérative d’habitants a fait construire eux-mêmes leur propre immeuble, afin d’y développer un mode de vie commun plus écologique. Alicia Paturot est une des habitantes-coopératrices, et est arrivée il y a un peu plus d’un an. ”Je ne savais pas que ça existait, de pouvoir sortir un immeuble de la spéculation immobilière et de pouvoir partager des espaces, des moments et vraiment réfléchir ensemble comment un habitat peut être plus résilient”, s’extasie-t-elle.
“On sait qu’on prend soin de ce bâtiment pour les générations futures”
“La particularité des coopératives d’habitants, c’est vraiment qu’on fait sortir un immeuble entier de la logique spéculative et des prix de marché. C’est des logements qui ne se revendront jamais, la coopérative en reste propriétaire pour toujours et le principe, c’est quand quelqu’un s’en va, on lui rembourse ses parts au prix qu’il les a payées, en tenant compte de l’inflation quand même, mais pas du prix du marché immobilier. Ça permet du coup d’avoir des logements durablement abordables”, explique Thomas Berthet.
Marion Robert fait elle aussi partie des habitantes. Pour elle, cette coopération permet d’offrir un nouveau mode de vie pour les prochaines générations. “Nous, aujourd’hui, on a à peu près 22-23 adultes et une douzaine d’enfants, et on sait qu’on prend soin de ce bâtiment et de ce collectif pour les générations futures aussi.”
“Avant, je connaissais un petit peu les éco-lieux en campagne et c’est vrai que pour moi, ça a été une véritable découverte, une surprise de découvrir ce type d’habitat participatif en ville, à Toulouse”, ajout Alicia Paturot. “J’ai conscience que les ressources deviennent de plus en plus rares, en tout cas pour moi, ça fait de moins en moins sens d’avoir une machine à laver, une voiture que je ne partage pas.”
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