Cet article date de plus d'un an.

Vidéo Réinventer la paysannerie à la ferme du Bol d’Herbe

Publié
Durée de la vidéo : 5 min
Depuis dix ans, les paysans de la ferme du Bol d’Herbe essaient de produire autrement. Laura et Matthieu, qui ont rejoint le lieu-dit depuis cinq ans, expliquent leur démarche à travers cette ferme.
VIDEO. Réinventer la paysannerie à la ferme du Bol d’Herbe Depuis dix ans, les paysans de la ferme du Bol d’Herbe essaient de produire autrement. Laura et Matthieu, qui ont rejoint le lieu-dit depuis cinq ans, expliquent leur démarche à travers cette ferme. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Depuis dix ans, les paysans de la ferme du Bol d’Herbe essaient de produire autrement. Laura et Matthieu, qui ont rejoint le lieu-dit depuis cinq ans, expliquent leur démarche à travers cette ferme.

Depuis cinq ans, Laura et Matthieu se sont installés à la ferme du Bol d’Herbe pour participer et soutenir les valeurs de la ferme qui sont de produire autrement. Lui est maraîcher. “Dans mes saisons agricoles et mes voyages, je me suis trouvé à un moment où j'avais besoin de sédentarité et de mettre une pierre à un édifice de société que je voulais voir naître. Et cette pierre, pour moi, c'était le maraîchage et d'amener une nourriture locale.” Laura, elle, est pépiniériste. Elle produit quotidiennement des arbres fruitiers qu'elle garde auprès d’elle durant une année, pour ensuite les commercialiser. Pomme, poire, abricot, cerise, pêche, prune, elle travaille avec de nombreuses variétés anciennes pour maintenir un patrimoine génétique végétal dans l’oubli.

“La paysannerie est en train de se réinventer”

Pour Laura, la “paysannerie” est “un mot qui s'est fait galvauder pendant longtemps”. Dans cette ferme, le but est de réinventer l'agriculture et de se réapproprier l'agriculture à un rythme qui serait à une taille plus humaine. “La paysannerie est en train de se réinventer. Aujourd'hui, ici, on est une dizaine de personnes à vivre sur ce lieu-dit et qu'on n'est pas sur une aventure obscure, dure et maltraitante pour nos corps et nos âmes. On est sur quelque chose qui nous nourrit.” Dans cette démarche, le but est de mutualiser les moyens de production et de vie, sans être vu en marge de la société. “On veut vraiment être considérés comme intégrés à notre société, parce qu'on veut rester vraiment un milieu ouvert, où on n'est pas à huis clos. On n'est pas en autarcie, en autonomie et cette intégration sociale, elle est indispensable pour nous.”, indique Laura.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.