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Et si Mariano Rajoy et Carles Puigdemont étaient des footballeurs ? "À la défense on aurait Puigdemont et à l'attaque Rajoy"

Et si le chef du gouvernement espagnol et le président catalan destitué étaient des footballeurs ? Où seraient-ils sur le terrain ? franceinfo a posé la question à des Catalans, au lendemain du Clasico remporté par le FC Barcelone face au Real et deux jours après la victoire des indépendantistes aux élections régionales catalanes anticipées.

Article rédigé par Elise Delève - Edité par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le FC Barcelone a remporté samedi le Clasico face au Real Madrid (3-0). Une victoire qui fait écho avec celle des indépendantistes catalans jeudi lors des élections régionales anticipées. Ci-contre Luis Suarez (L), auteur du premier but, aux prises avec le capitaine du Real Sergio Ramos.  (JAVIER SORIANO / AFP)

Après une semaine riche en émotion, comment se sentent les Catalans ? Samedi 23 décembre, le FC Barcelone gagnait le Clasico contre le Real Madrid (3-0). Une victoire qui fait écho avec celle, deux jours plus tôt, des indépendantistes catalans aux élections régionales anticipées convoquées par le gouvernement central. Et si Mariano Rajoy et Carles Puigdemont étaient des footballeurs ? Ou seraient-ils sur le terrain ? franceinfo a posé la question à des Catalans. "Moi, je mettrais Puigdemont en milieu de terrain pour distribuer le jeu et Rajoy sur le banc. Il pourrait ainsi réfléchir à comment jouer un peu mieux parce qu'il est trop perso", estime Carlos, qui joue les entraîneurs. 

Un manque d'esprit d'équipe

Si Carlos verrait bien Carles Puigdemont en maître du jeu, comme l'ont placé les électeurs jeudi, Marc, lui, n'en voudrait pas dans son équipe, ni de Rajoy d'ailleurs. "Je ne les sélectionne même pas. Dehors ! Les deux ! Ils profitent de la fierté espagnole et catalane pour servir leurs propres intérêts. Ils ne pensent pas au bien des Espagnols et des Catalans, seulement à eux", lance-t-il.

Pour Irene, indépendantiste, chacun à sa propre tactique. "À la défense on aurait Puigdemont et à l'attaque Rajoy. Nous, on veut dialoguer et on l'a toujours voulu. L'Etat espagnol se donne le droit de tout faire. Il veut même mettre Guardiola en prison". Guardiola, l'ancien entraîneur de Barcelone, aujourd'hui à Manchester city, s'est ouvertement prononcé pour l'indépendance. Il est sur la liste des personnalités dans le radar de la justice espagnole.

A Barcelone, le reportage d'Elise Deleve.

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