Catalogne : un scrutin malgré les menaces du gouvernement espagnol
Les autorités espagnoles s'opposent au référendum sur l'indépendance de la Catalogne. Plus de 700 maires catalans ont été convoqués par la justice et menacés de représailles s'ils persistent à organiser le vote le dimanche 1er octobre.
Des dizaines de maires catalans sont convoqués par la justice espagnole, car ils organisent le vote du référendum sur l'indépendance le dimanche 1er octobre prochain. "J'ai expliqué au procureur que si un maire est poursuivi par la justice, c'est le maire qui a un problème, mais si la justice poursuit plus de 700 maires, c'est la justice qui doit avoir un problème", a déclaré Miquel Buch, le maire de Premia del Mar et le président de l'Association catalane des municipalités.
Une question de dignité, de démocratie et d'identité
L'indépendance est pour de nombreux Catalans une question de dignité, de démocratie et d'identité. La maire d'Hospitalet, la deuxième ville de Catalogne, est elle opposée au référendum. Cela la met en position délicate. Indépendantistes ou non, les maires doivent prendre position. La plupart des bureaux de vote n'appartiennent pas aux mairies, mais au gouvernement catalan qui a promis un scrutin des plus ordinaires malgré les menaces et les interdictions du gouvernement espagnol.
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