L'Union européenne accepte de discuter libre-échange avec les Etats-Unis
La France avait pourtant demandé une "suspension temporaire", sur fond d'affaire d'espionnage supposé mis en place par Washington.
Sur fond d'affaire d'espionnage supposé par les Américains, la France voulait attendre avant que l'Union européenne ne négocie avec les Etats-Unis sur un accord de libre-échange. Un flop. Les Européens ont finalement accepté, mercredi 3 juillet, de démarrer les discussions.
A Berlin, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a annoncé que les négociations entre les Etats-Unis et l'UE sur un accord de libre-échange seraient bien lancées le 8 juillet. Seule concession, en parallèle, des groupes de travail devront clarifier l'ampleur de l'espionnage pratiqué par les Américains.
Dans la soirée de mercredi, le président américain, Barack Obama, a assuré à la chancelière allemande, Angela Merkel, que les Etats-Unis "prenaient au sérieux" les inquiétudes européennes qui ont suivi les révélations sur les pratiques d'espionnage. Des responsables des deux pays devraient se rencontrer pour évoquer ces questions plus en détail au cours des prochains jours, ont également convenu les deux dirigeants, a annoncé la Maison Blanche.
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