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Allemagne : un étudiant ouvre le feu, faisant un mort et trois blessés, dans l'amphithéâtre d'une université à Heidelberg

Le tireur "s'est ensuite suicidé", a précisé la police de Mannheim. Il s'agissait d'un étudiant âgé de 18 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un policier à proximité du campus de l'université d'Heidelberg, en Allemagne, où un homme a ouvert le feu, le 24 janvier 2022. (R.PRIEBE / PR-VIDEO / AFP)

Un homme muni d'une "arme longue" a ouvert le feu dans un amphithéâtre de l'université de Heidelberg (Allemagne), a annoncé la police de Mannheim, lundi 24 janvier. Quatre personnes ont été blessées, selon un bilan de la police (en allemand). L'une des victimes, "une étudiante de 23 ans", est morte plus tard à l'hôpital, a rapporté le président de la police locale, Siegfried Kollmar, cité par la chaîne ZDF (en allemand)

Le tireur "s'est ensuite suicidé", a précisé Stefan Wilhelm, porte-parole de la police de Mannheim. Il s'agissait d'un étudiant en sciences de cette université, âgé de 18 ans, a ensuite précisé le président de la police locale. "Les armes [que le tireur portait avec lui] ont été achetées à l'étranger", a ajouté Siegfried Kollmar alors que les motivations de cet homme restent, selon le parquet, encore à déterminer. Toutefois les enquêteurs ont averti lors d'une conférence de presse que "de premiers indices" montraient qu'il souffrait "d'une maladie psychique de longue date".

"Plus d'une centaine de munitions" retrouvées

Ils ont retrouvé dans son sac à dos "plus d'une centaine de munitions" et l'auteur de la fusillade ne disposait pas d'un permis de port d'arme, selon Siegfried Kollmar, qui a souligné qu'il avait agi seul et qu'il n'était pas connu des services de police auparavant. Selon les enquêteurs, il a envoyé un message sur WhatsApp juste avant la fusillade affirmant : "Les gens doivent être punis maintenant", exprimant également son vœu de funérailles en mer, a ajouté le chef de la police. La police part du principe qu'il s'agissait d'un auteur unique et a donc estimé qu'il n'y avait "plus de situation de danger".

Le chancelier allemand Olaf Scholz a fait part de sa "consternation". "J'ai le cœur brisé en apprenant une telle nouvelle", a réagi le dirigeant social-démocrate.

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