Cet article date de plus de six ans.

"Je lui souhaite la bienvenue" : Molenbeek se prépare à accueillir Emmanuel Macron et veut se débarrasser de son image de "fief des jihadistes"

Le président français visitera la ville de la banlieue de Bruxelles mardi, dans le cadre de sa visite d'État en Belgique.

Article rédigé par Laxmi Lota - édité par Julien Pasqualini
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles, en Belgique. (LAXMI LOTA / RADIO FRANCE)

Emmanuel Macron entame lundi 19 novembre une visite d'État en Belgique. Le président s'entretiendra à la mi-journée avec le Premier ministre belge Charles Michel. Mardi, le chef de l'État se rendra à Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles. La fameuse ville d'où est originaire Salah Abdeslam a beaucoup fait parler d'elle depuis les attentats du 13-Novembre. Mais la commune veut justement montrer une autre image d'elle-même.

Les habitants ne sont pas forcément au courant de la venue d'Emmanuel Macron, mais lui souhaitent la bienvenue. "Moi j'habite à Molenbeek depuis que je suis né, je lui souhaite la bienvenue", témoigne un jeune homme. "Molenbeek a une mauvaise image, mais je considère que c'est du passé", assure une habitante.

Pôle culturel majeur

Le président français visitera "La Vallée", une ancienne blanchisserie industrielle devenue espace de travail partagé pour des créateurs et des artistes. L'objectif est clair : donner une autre image de Molenbeek, nommée "fief des jihadistes" depuis les attentats de 2015 et 2016. "Que le président Macron ait cette image positive, c'est important, explique Pierre Pévet, directeur de "La Vallée". Mais que les populations et tout le monde se rendent compte que Molenbeek est quelque chose de positif, c'est important aussi."

Avec également son musée 2.0, le Mima, Molenbeek, l'une des communes les plus pauvres du pays, se veut désormais un pôle culturel majeur. "Moi je vois ici un quartier familial, avec un peu de pauvreté, un manque de diversité clairement, mais pas de problèmes de vie quotidienne", assure Pierre Pévet. "Fief des jihadistes" ou "fief des artistes" : Molenbeek tentera de changer de titre mardi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.