Cet article date de plus de deux ans.

Belgique : rencontre avec Filip Vanden Berghe, l'ange-gardien des sinistrés

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Belgique : rencontre avec Filip Vanden Berghe, l'ange-gardien des sinistrés
Belgique : rencontre avec Filip Vanden Berghe, l'ange-gardien des sinistrés Belgique : rencontre avec Filip Vanden Berghe, l'ange-gardien des sinistrés (France 3)
Article rédigé par France 3 - C. Vanpée, C. Dalmar, M. Lavaud, M. Wegnez
France Télévisions
France 3

Il y a un an tout juste, l'eau défigurait une partie de l'Allemagne et de la Belgique, causant la mort de plus de 180 personnes en Rhénanie, et de 39 autres en Wallonie. Au milieu du drame, en Belgique, un homme tente de redonner le sourire aux sinistrés. Reportage.

Les habitants de Chênée (Belgique) sont heureux, ce jeudi 14 juillet : Filip Vanden Berghe est venu leur rendre visite. Il vient au village plusieurs fois par mois, avec dans son coffre, de la nourriture pour les victimes des inondations. "C'est convivial. (…) Mon fils entend la camionnette, il court !", confie une habitante. Filip a commencé à distribuer des vivres aux sinistrés dix jours après la catastrophe, et ne s'est jamais arrêté. Avant chaque livraison, il fait le tour des fournisseurs, pour récupérer des dons : boîtes de conserve, produits d'hygiène en encore paquets de gâteaux, et remplit sa voiture a ras bord. 

30 tonnes de marchandises distribuées 

En un an, il a distribué près de 30 tonnes de marchandises. "Les grandes marques commerciales m'ont vraiment soutenu. Ils ont très vite eu confiance", explique Filip Vanden Berghe. Apres le chargement, il prend la route pour l'est de la Belgique, à 200 m de chez lui. Chaque aller-retour lui coûte 85 euros d'essence, et il en est déjà à sa 77ème livraison. Pas de quoi le refroidir. À chaque tournée, il rencontre des centaines de personnes, et certains sont devenues des amis. C'est le cas de Laëticia Weeghmans, sinistrée, qui depuis la catastrophe vit avec son mari et ses enfants dans une caravane au fond du jardin. "On sait que quand il vient, on prend une petite bouffée d'air", confie-t-elle. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.