Eurozapping : la Suisse envisage un retour vers le nucléaire

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Eurozapping : la Suisse envisage un retour vers le nucléaire
Eurozapping : la Suisse envisage un retour vers le nucléaire Eurozapping : la Suisse envisage un retour vers le nucléaire (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - C. Dehlinger, D. Aysun
France Télévisions
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Comme chaque soir, le JT du 23h info fait un tour de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision. C'est l'Eurozapping du jeudi 20 août.

En Suisse, le nucléaire fait un retour en grâce. Échaudé par les catastrophes de Tchernobyl (Russie) et de Fukushima (Japon), le peuple avait voté la fin du nucléaire en 2017. Plus question de construire de nouvelles centrales. À Berne (Suisse), le Conseil fédéral vient de faire un revirement complet. "Il y a vraiment eu un changement. Nous sommes dans une tout autre situation qu’à l’époque", a déclaré Albert Rösti, conseiller fédéral suisse. Les incertitudes géopolitiques, le bilan carbone et des besoins en hausse ont changé la donne au grand dam des écologistes. Ils pensaient pouvoir en finir avec cette énergie. Les quatre centrales du pays produisent toujours un tiers de l'électricité consommée en Suisse.

L'Espagne protège sa technologie ferroviaire

Talgo, le fleuron ferroviaire espagnol, échappe aux griffes de la Hongrie. Les services secrets ont tiré la sonnette d'alarme. Le président hongrois, Viktor Orban, proche du Kremlin, aurait pu favoriser un transfert de technologies au profit de la Russie. "La législation espagnole dispose de moyens pour garantir la protection de ces secteurs stratégiques", a indiqué José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères. Talgo a déjà équipé des pays de l’Ex-Union soviétique. Sa technologie aurait pu permettre à la Russie d'étendre son réseau sur toute la zone.

En Belgique, la ruée vers le mazout bat son plein. C’est encore l’été, mais ça sent les bonnes affaires. Depuis quelques jours, Rémi, livreur, est débordé : "On travaille quasiment comme si on était en période hivernale". Une baisse des prix qui s'expliquent par le ralentissement économique ou encore par les tensions liées aux guerres, selon Bernard Ory, directeur de l’entreprise de combustibles Joassin. Seul mystère, est-ce que la baisse va continuer ou faut-il se lancer ? Les Belges ont choisi la prudence.

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