Chrétiens persécutés : le pape François dénonce un "silence complice"
Le commando qui a attaqué jeudi l'université de Garissa au Kenya, laissant 148 victimes sur son parcours, a pris le temps de séparer les musulmans des non-musulmans avant de laisser partir les premiers. Ce sont donc bien les étudiants chrétiens qui étaient la cible, ce sont essentiellement eux qui ont été massacrés. D'où la colère du pape François.
"Aujourd'hui nous voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en Toi, sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice ", a accusé le souverain pontife vendredi soir à la fin du Chemin de Croix en s'adressant au Christ, "prince de la paix ". "Tous les responsables doivent redoubler leurs efforts afin de mettre un terme à une telle violence ."Le Vatican s'étonne que la multiplication des persécutions de chrétiens en Irak, en Libye, au Pakistan, au Nigeria et au Kenya ne soit pas plus dénoncée, y compris par les autorités occidentales et musulmanes.
Aucune hésitation ! Il faut dire son soutien total aux Chrétiens d'Orient victimes de la barbarie. #ChretiensdOrient
— Manuel Valls (@manuelvalls) April 4, 2015
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.