Conseil Européen : les "frugaux" et les autres
Les négociations s’annoncent tendues ce vendredi 19 juin, lors d’un nouveau Conseil européen par visioconférence. Au cœur des discussions, le plan de relance de 750 milliards d’euros.
Les Vingt-Sept sont au moins d’accord sur un point : il faut un plan de relance massif et urgent pour éviter qu’un des États membres ne sombre. Pour les modalités et les montants, tout reste à négocier. Alors ce vendredi 19 juin, les Vingt-Sept chefs d’États et de gouvernement se retrouveront en visioconférence pour la première fois pour discuter du projet mis sur la table par la Commission européenne. Il prévoit d’une part 250 milliards d’euros de prêts à taux préférentiels mais que les États devront rembourser et 500 milliards d’euros de subventions, financées par les Vingt-Sept, en s’endettant tous ensemble.
Refus des « frugaux »
Ce dont ne veulent pas entendre parler les "frugaux", les pays les plus rigoureux en matière budgétaire : l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, qui ne veulent pas payer pour des États moins vertueux. Ils veulent profiter de l’occasion aussi pour préserver les rabais dont ils bénéficient dans le budget européen et qui sont menacés par la France. Cette réunion ce matin ne sera pas nécessaire pour obtenir un accord, une nouvelle rencontre devrait avoir lieu au mois de juillet, explique le correspondant de France Télévisions à Bruxelles (Belgique), Valéry Lerouge.
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