Crise grecque : Nicolas Sarkozy s'est invité dans le débat
Nicolas Sarkozy a pris la parole publiquement dimanche quelques minutes seulement avant la réunion des chefs d'états et de gouvernement. L’ex-président était à Bruxelles, en Belgique où il participait à un sommet du Parti populaire européen dont fait partie sa formation, Les Républicains. "Il faut que Monsieur Hollande se ressaisisse et reconstitue une unité avec la chancelière allemande Angela Merkel " a estimé Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République a jugé "préférable" un "compromis" visant au maintien de la Grèce dans la zone euro.
Rappel à l’ordre
En réponse, Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé l'ingérence de l'ancien chef de l'état. "Nicolas Sarkozy essaie par tous les moyens d’exister. Le couple franco-allemand a été déséquilibré à l’époque où il était au pouvoir " souligne le Premier secrétaire du Parti socialiste.
L'excellent plan de sauvetage de la Grèce, dont se prévalait Sarkozy en juillet 2011, a bien marché, et lui permet auj de donner des leçons
— Fleur Pellerin (@fleurpellerin) July 12, 2015
Même Sarkozy par ses critiques est obligé de reconnaître que @fhollande s'est donné les moyens d'être acteur clé pour le #NoGrexit
— Denis_Baupin (@Denis_Baupin) July 12, 2015
De son côté, Sébastien Huygues le député et porte-parole des Républicains accuse François Hollande de basses manoeuvres politiciennes. "François Hollande avait besoin d’un rappel à l’ordre. En soutenant à tout prix la Grèce et son gouvernement d’extrême gauche, il passe un message à la gauche de la gauche pour essayer de les rallier à sa cause ".
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