Deux Françaises retenues en Géorgie pour possession de... Dafalgan
Arzu Bilici, une mère de famille habitant près de Strasbourg, était en vacances en Turquie lorsqu’elle a décidé il y a huit jours de passer quelques heures en Géorgie voisine. Mais à la douane, les médicaments prescrits pour ses maux de tête alertent les autorités. "Au bout de trois heures ", raconte-t-elle à France Info, "le policier nous a dit ‘vous allez nous suivre au commissariat’ ".
"Le consul de France nous a dit : ‘On ne peut rien faire pour vous. Estimez-vous heureuses de ne pas être en prison" (une des Françaises bloquées en Géorgie)
Arzu Bilici se voit retirer ses papiers, les comprimés sont envoyés dans un laboratoire. Quelques jours plus tard, on lui signifie une amende de 2.500 euros qui doit être validée lors un procès qu'elle attend toujours. "Je n’en peux plus ", lâche-t-elle les larmes aux yeux, "je ne sais plus quoi faire. Mes enfants me manquent. Je veux ma liberté ".
Ne pouvant quitter le territoire, Arzu Bilici dort désormais dans sa voiture devant le commissariat de la ville d'Akhaltsikhe. Dimanche, une autre Française ayant connu la même mésaventure l’a rejointe. Elle est très déçue par l'attitude du consul français, qu'elle a appelé : "Il m’a dit : ‘C’est de l’ordre du privé, ce n’est pas d’ordre politique donc on ne peut rien faire’ ". Contacté mercredi soir, le consulat français n'a pas donné suite à nos sollicitations.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.