Eurozapping : Boris Johnson réapparaît pour les législatives en Grande-Bretagne
L'Espagne prend parti dans les élections françaises. Pour l'inauguration de la nouvelle fondation du Parti socialiste, le Premier ministre Pedro Sánchez a commenté la situation en France : "J'espère, pour le bien de la France et de l'Europe, que l'accord entre les partis politiques et la mobilisation de la France progressiste et républicaine permettront de freiner l'extrême droite, comme nous l'avons fait en Espagne il y a un an." À l'époque, le parti Vox n'avait obtenu que 33 sièges, preuve que cette vague d'extrême droite, qui a déjà emporté sept pays européens, peut-être endiguée.
Olaf Scholz clarifie sa position sur l'Ukraine
Des législatives, il y en a aussi en Grande-Bretagne, avec un retour surprise de Boris Johnson. Arrivé comme le chevalier blanc, il est venu soutenir Rishi Sunak, après que le parti conservateur a sombré dans les sondages. "C’est le comble de la folie. Si ces sondages sont exacts, nous sommes prêts à donner aux travaillistes une super majorité ,qu’ils utiliseront pour faire de nous les punks de Bruxelles", a ainsi déclaré Boris Johnson. Dans l'ombre ressurgit aussi l'extrémiste de droite Nigel Farage. Les bureaux de vote ouvrent jeudi 4 juillet à sept heures.
En Allemagne, la question ukrainienne passe devant le Parlement. Mardi 2 juillet, le Premier ministre hongrois a soutenu l'idée d'un cessez-le-feu sans contrepartie. Le lendemain, Olaf Scholz est venu clarifier sa position devant les parlementaires allemands : "Selon moi, l’Allemagne ne doit en aucun cas soutenir un cessez-le-feu qui implique la capitulation de l’Ukraine". Devant une opposition inquiète des suites du conflit, le chancelier s'est voulu rassurant. Il s'est engagé à ne jamais entraîner son pays dans une guerre directe contre la Russie.
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