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François Hollande : "Il y a urgence pour l'Europe et urgence pour la Grèce"

La nette victoire du non dimanche au référendum grec a ouvert une page inédite de l'histoire de l'Europe. Une victoire marquée aussi par la démission surprise lundi du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis. Alexis Tsipras s'est engagé auprès d'Angela Merkel à présenter de nouvelles propositions. François Hollande et Angela Merkel se sont rencontrés à l'Elysée ce lundi
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  (Angela Merkel et François Hollande ont eu une discussion à l'Elysée ce lundi à propos de la crise grecque © MaxPPP)

19h55 : La Banque centrale européenne annonce qu'elle maintient les prêts d'urgence aux banques grecques au niveau actuel, à savoir 89 milliards d'euros.

19h45 : François Hollande et Angela Merkel se sont entretenus à l'Elysée ce lundi soir à propos de la crise grecque. "Il y a urgence pour la Grèce, urgence pour l'Europe. C'est une question de dignité " a déclaré à l'issue de l'entrevue François Hollande. "Il est urgent d'avoir des propositions tout à fait précises " a dit Angela Merkel. Les deux dirigeants ont utilisé des mots similaires pour appeler le Premier ministre grec Alexis Tsipras à la responsabilité, à la veille du sommet de la zone euro mardi.

18h45 :  L’œil d'un expert sur le dossier grec, celui de Pascal Lamy, ancien directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et ancien commissaire européen au Commerce. pascal Lamy, sur France Info estime que la sortie de crise est possible à condition que "les Grecs et les autres Européens fassent de gros efforts". L'actuel président d'honneur de l'Institut Jacques Delors préconise un autre fonctionnement de la zone euro, avec un meilleur équilibre "entre la solidarité et la discipline".

18h16 : Les banques gecques resteront fermées mardi et mercredi et les retraits aux distributeurs demeureront limités à 60 euros par jour, a annoncé ce lundi la présidente de la fédération bancaire nationale. Les banques grecques sont fermées depuis le 26 juin dernier.

17h49 : la nomination pressentie est officielle. Euclide Tsakalotos remplace Yanis Varoufakis. Cet économiste connait les dossiers puisqu'il était coordinateur des négocations avec l'Union européenne et le FMI.  

17h20 : le nouveau ministre grec des Finances devraient être Euclide Tsakalotos, pour remplacer Yanis Varoufakis, qui a démissionné ce lundi matin malgré la victoire du non au référendum.

16h20 : L'opposition grecque promet de soutenir Alexis Tsipras lors des prochaines négociations avec les créanciers. Le ministère de la Défense grec a annoncé ce lundi la signature d'un "texte commun " des partis grecs pour un accord dans le cadre européen.

15h15 : le gouvernement grec va prolonger par décret la fermeture des banques pour quelques jours supplémentaires. Les banques grecques sont fermées depuis une semaine et l'annonce du référendum par Alexis Tsipras.

14h45 : le ministre allemand de l'Economie Sigmar Gabriel estime que "la Grèce est désormais menacée de faillite".  "Le référendum équivaut à un rejet des règles de l'union monétaire " a-t-il déclaré ce lundi. "Si la Grèce veut rester dans la zone euro, son gouvernement doit rapidement formuler des propositions conséquentes, qui aillent au-delà de ce à quoi il s'est dit prêt jusque-là ", a dit Sigmar Gabriel, leader des sociaux-démocrates, lors d'une conférence de presse.

14h25 : Alexis Tsipras s'est entretenu au téléphone avec Angela Merkel ce lundi et ils ont convenu qu'il présenterait mardi des propositions lors du sommet de la zone euro. Alexis Tsipras avait aussi eu François Hollande dimanche soir après le résultat du référendum.

Réactions des Grecs après la démission de Yanis Varoufakis (Reportage de Célia Quilleret)

14h10 : Les Républicains appellent à une solution dans les 48 heures. Luc Chatel, ancien ministre et conseiller de Nicolas Sarkozy a indiqué ce lundi que faute d'accord, "la Grèce sortira de la zone euro ".

13h50 : La Banque centrale européenne discutera ce lundi après-midi de l'aide d'urgence accordée aux banques grecques, fermées depuis une semaine, après l'annonce du référendum. Le plafond d'aide est actuellement fixé à 89 milliards d'euros.

13h45 : le Kremlin indique ce lundi que le présdient russe Vladimir Poutine a exprimé par téléphone à Alexis Tsipras son "soutien au peuple grec " face aux "difficultés à surmonter ".

13h30 : Le non "ne nous rapproche pas d'une solution " estime le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem ce lundi. 

13h25 : "Il faut annuler une partie de la dette grecque. Les créanciers sont aussi responsables que les débiteurs dans cette crise. Plus on aide la Grèce, plus elle s'enfonce, il faut l'aider plus intélligemment " a réagi sur France Info le juriste Jean-Luc Sauron, professeur de droit de l'Union européenne à l'Université Paris Dauphine.

"Il faut annuler une partie de la dette grecque" Jean-Luc Sauron

12h20 :  "La stabilité de la zone euro n'est pas en jeu ", a estimé lundi le vice-président de la Commission européenne chargé de l'euro, Valdis Dombrovskis.  "Nous avons tous les outils nécessaires pour assurer la stabilité financière de la zone euro (...) il est très clair que nous sommes capables de défendre " la monnaie unique, a-t-il insisté, soulignant que le résultat du référendum avait "clairement compliqué les choses " pour maintenir la Grèce dans la zone euro.

12h00 : L'urgence c'est de maintenir les banques gracques à flot. Et c'est la Banque centrale européenne qui a les cartes en mains, les 26 membres de son Conseil des gouverneurs se réunissent ce lundi. L'avenir des banques grecques en dépend.

Les différentes options de la BCE aujourd'hui et leurs conséquences, expliquées par Mélanie Tournadre

11h55 : Les "conditions pour des négociations autour d'un nouveau programme d'aide " ne sont pas réunies, compte tenu de la "décision d'hier des citoyens grecs ", a déclaré lundi le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, Steffen Seibert. Le gouvernement allemand "a pris connaissance du non clair exprimé et respecte ce résultat, le gouvernement fédéral reste prêt au dialogue (...) mais compte tenu de la décision d'hier des citoyens grecs, les conditions pour des négociations sur un nouveau programme d'aide ne sont pas réunies ".

11h23 : Les ministres des Finances de la zone euro disent, dans un communiqué, attendre de nouvelles propositions de la Grèce mardi, jour d'une réunion de l'Eurogroupe qui commencera à 13h.

11h10 :  Selon le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, la dette de la Grèce ne peut faire l'objet d'une restructuration.  "La dette de la Grèce vis-à-vis de l'Eurosystème est une dette qui par nature ne peut pas être restructurée parce que ce serait un financement monétaire d'un Etat contraire à l'article 123 " du traité européen de Lisbonne, a-t-il indiqué lundi lors de la présentation à la presse du rapport annuel de l'Observatoire de l'épargne réglementée.

10h50 :   Invité de France info, l'économiste et partisan de Syriza Petros Linardos, estime que la priorité aujourd'hui c'est de "rouvrir les banques " en Grèce et de "trouver un accord sur la dette " avec les créanciers d'Athènes. "Si les institutions européennes ne peuvent pas comprendre qu’il faut aider la Grèce " et son économie exsangue, "on a un problème ", estime-t-il. "La Grèce va faire des propositions, va négocier en espérant qu’une autre orientation va être initiée par l’Europe " dans les négociations, poursuit-il. 

Selon Petros Linardos, "la dette grecque n’est pas soutenable", il faut trouver d'autres voies, explique-t-il à Céline Bayt-Darcourt

10h45 : Rome appelle à trouver un compromis. "Si chacun pense avoir raison et que les autres ont complètement tort, nous n'irons nulle part. Il faut faire des efforts pour comprendre le point de vue de l'autre ", a déclaré lundi le secrétaire d'Etat italien en charge des Affaires européennes.

10h12 : La Bourse de Hong Kong a terminé en nette baisse de 3,18% lundi.

10h05 : Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a rejeté lundi l'appel lancé à l’UE par Alain Juppé (Les Républicains) pour organiser la sortie de la Grèce de la zone euro.  "A titre personnel, je ne partage pas du tout cet avis ", a-t-il déclaré.

09h45 :  Après la très large victoire du non au référendum, que va-t-il se passer maintenant pour la Grèce ? Qui va décider de son destin ? Pourquoi le rôle de la BCE est-il crucial  ? Quels sont les scénarios économiques possibles ? L’Allemagne peut-elle ignorer le résultat du scrutin  de dimanche ? Décryptage, depuis Athènes, d'Isabelle Raymond, du service "Economie et Société" de France Info.

Et maintenant, que va-t-il se passer pour la Grèce ? Le décryptage d'Isabelle Raymond, avec Céline Bayt-Darcourt

09h35 : Nette baisse dans les premiers échanges sur les places boursières de la zone euro lundi matin. A 09h13, Paris perdait 1,6% à 4.731,22 points, Francfort 1,5%, Milan 2,49%. L'indice EuroStoxx 50 des valeurs vedettes de la zone euro perdait 1,66%. 

08h55 : Alain Juppé (Les Républicains) appelle l'UE à "organiser" la sortie de la Grèce de l'euro " sans drame". "La Grèce n'est plus en mesure aujourd'hui d'assumer les disciplines de la zone euro. Chercher à l'y maintenir à tout prix, par des arrangements de circonstance, fragiliserait l'ensemble du système. Nous devons l'aider à organiser sa sortie, sans drame", écrit-il sur son blog.

Les déclarations du maire de Bordeaux sont loin de faire l'unanimité, à droite comme à gauche. Explications de Yannick Falt

8h50 : "Voulons nous une Europe économique ou solidaire ? Il faut se reposer la question ", estime l'économiste et vice-président de "Nous citoyens" Eric Delannoy. "Si on ne donne pas de temps pour rembourser la dette, elle ne sera pas remboursée. La négociation est obligatoire ", estime-t-il.

"Aujourd'hui, la BCE est la seule institution européenne raisonnable", estime Eric Delannoy, interrogé par Fabienne Sintès

8h20 :  "C'est au gouvernement grec de faire des propositions ", estime le ministre français des Finances Michel Sapin. "Il y a sur la table les bases d'un dialogue mais c'est à la Grèce de montrer qu'elle prend au sérieux ce dialogue ", poursuit-il. Michel Sapin qui estime par ailleurs que le niveau de liquidités fournies par la BCE aux banques grecques "ne peut pas être abaissé ".

8h10 :  Que peuvent faire maintenant les créanciers de la Grèce ?  Le décryptage éco de Vincent Giret

8h00 : L'Union européenne et la Grèce doivent "négocier dans la solidarité", estime lundi sur France info le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui a par ailleurs raillé Nicolas Sarkozy qui s'est "planté sur toute la ligne" dans le dossier grec.

Jean-Christophe Cambadélis défend l’idée d’un "compromis utile et efficace"

7h40 : Le ministre grec des Finances avait prévenu qu'en cas de victoire du "oui" au référendum de dimanche, il quitterait son poste. Et pourtant, bien que le "non" l'ait largement emporté, Yanis Varoufakis annonce ce lundi matin, dans une lettre postée sur son blog, sa démission, au motif que les négociations entre Athènes et ses créanciers se dérouleraient mieux sans lui, estime-t-il.

Les raisons qui ont poussé le ministre grec des Finances controversé Yanis Varoufakis à la démission, avec Rémi Brancato

Dans son communiqué, Yanis Varoufakis dit avoir été "informé" que certains membres de la zone euro estiment qu'il n'est plus le bienvenu aux réunions des ministres des Finances et que sa démission a été jugée opportune par le Premier ministre en vue de la conclusion d'un accord. "Pour cette raison, je quitte aujourd'hui le ministère des Finances", écrit-il.

7h15 :  "On espère qu'un esprit de confiance mutuelle va l'emporter sur l'esprit complétement différent des jours précédents ", a déclaré lundi matin sur France info le ministre de la réforme de l’Administration publique Georges Katrougalos, faisant référence à la discussion qui s'accélère depuis hier sur la dette grecque. "Nous cherchons un compromis depuis le début. On n'attend pas de félicitations ", a-t-il souligné. "L'austrérité n'est pas la solution pour la Grèce ", a-t-il poirsuivi.

"On espère qu'un esprit de confiance mutuelle va l'emporter" - Georges Katrougalos au micro de Fabienne Sintès

7h :  "La zone euro est une copropriété. Si monsieur Tsipras veut rester dans la zone euro, il faudra qu'il démontre qu'il accepte de respecter le règlement de copropriété" (Michel Barnier)

"La question c'est de savoir quelle conséquence directe monsieur Tsipras va tirer de ce référendum" (Michel Barnier)

6h45  : Le scénario du Grexit, la sortie de la Grèce "existe vraiment " explique Agnès Benassy-Quéré, professeur à l’Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et présidente déléguée du Conseil d’analyse économique. "Si les banques ne sont plus solvables, la BCE est dans son devoir de fermer le robinet sinon elle viole le traité."

La Grèce ne pourra pas éternellement compter sur le soutien financier de la BCE, explique Agnès Benassy-Quéré au micro de Fabienne Sintès

6h30 La présidente argentine Cristina Kirchner a félicité dimanche le peuple grec sur sa page Facebook : "Nous, les Argentins, nous savons de quoi il retourne. Espérons que l'Europe et ses dirigeants comprendront le message des urnes. On ne peut exiger de personne qu'il signe son propre acte de décès."

 6h15 : La priorité pour la Grèce c'est que la Banque centrale européenne ne ferme pas le robinet des aides d'urgence aux banques du pays explique Isabelle Raymond en direct d'Athènes. Et même si c'est possible qu'elle aumente un peu le débit...

6h : Pour le vice chancelier social- démocrate allemand Sigmar Gabriel,  la reprise des negociations est " difficilement imaginable" car " la Grèce a coupé les derniers pontsé avec l'Europe. Personne en Allemagne ne criot au succès de nouvelles négociations constate Nathalie Versieux, la correspondante de France Info à Berlin.

En Allemagne, les conservateurs demandent à la Grèce de quitter la zone euro - Nathalie Versieux

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