Grèce : accord à Bruxelles, un troisième plan de sauvetage voté
Un troisième plan de sauvetage de 82 à 86 milliards d'ici fin 2018 a été voté cette nuit.
La nuit a été longue à Bruxelles : 17 heures de négociations, pour in fine un nouveau plan de sauvetage public de 80 à 86 milliards d'euros, voté à l'unanimité, en échange de réformes de fond d'ici à trois ans à Athènes.
Au petit matin, François Hollande, qui s'était érigé en conciliateur, évite le Grexit. "Ce qui a été ouvert aujourd’hui, c’est la négociation permettant à la Grèce d’accéder à un nouveau plan d’aide, le reste va se faire dans les prochains jours", a tenu à rappeler le président français.
Les Parlements de la zone euro doivent donner leur accord
"Ce que j’ai voulu, c’était plus que l’intérêt de la Grèce : l’intérêt de l’Europe, mais aussi l’intérêt de la France. Parce que l’intérêt de la France ne se dissocie pas de celui de l’Europe", a déclaré le chef de l'Etat. "C'est une décision historique pour montrer la solidarité entre les États membres de l'UE", a analysé le président.
Réforme des retraites, augmentation de la TVA, Tsipras a dû céder sur tous les points de discorde. La zone euro envisage toutefois un rééchelonnement de la dette. Angela Merkel, qui mise sur la croissance, reste pour sa part prudente. Dernière inconnue, l'assentiment des Parlements nationaux, dont celui la France, ce mercredi 15 juillet.
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