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Grèce : les concessions du gouvernement grec à ses créanciers

Le gouvernement grec a fait parvenir jeudi soir, dans les délais, ses nouvelles propositions à l'Union européenne, à la Banque centrale européenne et au FMI. Des concessions qui vont parfois plus loin que les demandes rejetées par le référendum du 5 juillet. Le Parlement grec doit se prononcer par un vote sur ce document dès vendredi.
Article rédigé par franceinfo
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  (Alexis Tsipras a fini par accepter des exigences des créanciers de la Grèce © MAXPPP)

C'est un document de treize pages intitulé "Actions prioritaires et engagements" que la Grèce a transmis jeudi soir à ses créanciers avec l'espoir d'obtenir un financement de 53,5 milliards d'euros pour couvrir les obligations liées à sa dette jusqu'en 2018.  Alexis Tsipras, le Premier ministre, veut aussi un rééchelonnement de la dette à long terme.

 

Hausse de la TVA                              

 

Le gouvernement grec propose de la faire passer à 23%, incluant aussi la restauration qui jusqu'ici était à 13%. Pour les produits de base, l'électricité et les hôtels, la TVA reste à 13% et pour les médicaments, livres et places de théâtre à 6%. 

                  

Suppression des avantages fiscaux pour les îles

 

Cette suppression va commencer en octobre et sera faite graduellement pour s'achever d'ici la fin 2016.

                  

Hausse de la taxe sur les sociétés

 

Elle va passer de 26% à 28% et non pas à 29% comme l'avait initialement proposé Athènes. Les taxes sur les produits de luxe seront également augmentées.

                  

Les retraites réformées

 

Concernant l'âge du départ à la retraite, il est fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de travail et sera relevé graduellement d'ici à 2022.

                   

Baisse des dépenses militaires

 

Le plafond des dépenses militaires sera réduit de 100 millions d'euros en 2015 et de 200 millions en 2016 contre une réduction de 400 millions proposée par les créanciers.

                   

Privatisations

 

Le gouvernement accepte de vendre la part restant de l'Etat au capital social des télécommunications grecques OTE, dont le principal actionnaire est Deutsche Telekom.  L'appel d'offres sera aussi lancé pour la privatisation des ports du Pirée et de Thessalonique d'ici octobre.

                   

 

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