Irlande : des heurts à Dublin après une attaque au couteau qui a blessé cinq personnes, dont trois enfants
Plusieurs personnes, dont trois enfants, ont été hospitalisées, jeudi 23 novembre, après une attaque au couteau à Dublin, a annoncé la police irlandaise. Un suspect a été arrêté. Selon la police, il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années, qui a été hospitalisé. La police ne cherche "personne d'autre", a déclaré un responsable, soulignant que les enquêteurs écartaient au vu des premiers éléments de l'enquête tout motif "terroriste". Les cinq victimes ont été transportées dans plusieurs hôpitaux de la région de la capitale irlandaise, selon la police. Le média public RTE rapporte qu'une petite fille de 5 ans est dans un état critique.
"Nous sommes tous choqués par les faits qui se sont produits à Parnell Square", a déclaré le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, adressant "pensées et prières" aux victimes et à leurs familles. "Les faits dans cette affaire sont toujours en train d'émerger. Les services d'urgence ont réagi très rapidement et étaient sur place dans les minutes qui ont suivi."
Des émeutes imputées à l'extrême droite
Des incidents ont ensuite éclaté à Dublin, jeudi dans la soirée, et une voiture de police a été incendiée non loin du lieu de l'attaque au couteau. Des pancartes "Irish Lives Matter" ("les vies irlandaises comptent") et des drapeaux irlandais ont été brandis par des centaines de manifestants lors de ces heurts qui se sont produits dans un quartier où vit notamment une population immigrée.
Aucun blessé grave n'a été signalé malgré les "attaques" qui ont visé les forces de l'ordre, a déclaré un responsable de la police. Quelque 400 policiers ont été mobilisés.
Les individus impliqués dans ces violences imputées à l'extrême droite "font honte à l'Irlande", a déclaré vendredi Leo Varadkar. "Ces gens affirment défendre les citoyens irlandais", mais "ils mettent en danger" les "plus innocents et vulnérables", a-t-il déclaré à la presse. "Ils font honte à Dublin, honte à l'Irlande, honte à leurs familles et à eux-mêmes."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.