Jean-Claude Juncker : "Aucun dialogue avec l’extrême droite"
Invité de France Info, Jean-Claude Juncker, candidat au poste de futur président de la Commission européenne a tenu à aborder plusieurs grands sujets, notamment la montée de l’extrême droite. Il s’est montré ferme et a dit refuser tout dialogue ou soutien faisant bien la différence avec les autres eurosceptiques. "Je ne sais pas quel sera le résultat du scrutin en France et je le respecterai mais je ne travaillerai pas avec l’extrême-droite ". Il va même plus loin : si son élection se fait grâce aux voix de l’extrême-droite, il "refusera " le mandat.
"Je veux que l'Europe soit grande sur les grands dossiers et qu'elle ne prenne pas un intérêt exagéré aux petites choses" (Jean-Claude Juncker)
Jean-Claude Juncker a ensuite parlé des eurosceptiques qui reprochent souvent à la Commission de se mêler de ce qui ne la regarde pas et d'intervenir dans trop de domaines. Le candidat a admis qu'il fallait que l'Europe se recentre sur l'essentiel. "Ceux qui critiquent l'Union européenne ont raison lorsqu'ils disent que l'Europe s'occupe de trop de choses et s'intéresse trop aux détails des règles à mettre en place ". Il a estimé que les "petites choses qui sont importantes " doivent être réglées par "les collectivités locales, les municipalités, les régions et les Etats membres ".
Au micro de Jean Leymarie, Jean-Claude Juncker a également évoqué les paradis fiscaux, avec un brin de cynisme : "On dit souvent en France, avec cette condescendance qui caractérise les commentateurs français, que le Luxembourg est un paradis fiscal, oubliant qu’à chaque fois que l’Union européenne un véritable progrès en matière d’harmonisation fiscale, c’était sous présidence luxembourgeoise ".
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