José Manuel Barroso à Goldman Sachs : un conflit d'intérêts pour les parlementaires européens
La polémique rebondit à propos de José Manuel Barroso. L'ancien président de la Commission européenne rejoint la banque d'affaires Goldman Sachs. Les parlementaires européens montent au créneau pour dénoncer un conflit d'intérêts.
L'ancien président de la Commission européenne recruté par la banque américaine Goldman Sachs. Une nomination qui n'en finit pas de faire des remous. Pendant dix ans, José Manuel Barroso a travaillé main dans la main avec des chefs d'État, pour la plupart toujours en fonction. C'est ce réseau qu'est venu chercher Goldman Sachs. L'information a provoqué un tollé chez les eurodéputés. "Pour celui qui incarnait la Commission, de passer dès qu'il a la possibilité conseiller chez Goldman Sachs, c'est une trahison", s'indigne Éva Joly, députée européenne EELV.
Un coup dur pour l'image de l'Europe
Certains réclament désormais la suspension de sa pension de retraite européenne. Pour la classe politique française, c'est un coup dur supplémentaire pour l'image de l'Europe, "indigne et indécent" pour Benoît Hamon, député PS. José Manuel Barroso s'est lui défendu dans la presse portugaise : "Si l'on reste dans la vie politique, on est critiqué pour vivre au crochet de l'État, si on va dans le privé, on est critiqué pour tirer profit de la politique". La banque américaine s'est elle félicitée de cette nouvelle collaboration.
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