La BCE et le FMI maintiennent leur soutien à la Grèce
Le FMI, par la voix de sa directrice générale, Christine Lagarde, a dit surveiller attentivement l'évolution de la situation en Grèce et "dans les pays voisins " ce dimanche. Le Fonds monétaire international s'est dit prêt à apporter "son assistance " en cas de nécessité, a ajouté Christine Lagarde.
Un peu plus tôt, c'est la Banque centrale européenne qui a indiqué qu'elle maintenait à leur niveau actuel les prêts d'urgence accordés aux banques grecques. Vendredi, ce plafond avait déjà été laissé inchangé à 89 milliards d'euros. La Banque centrale européenne a ajouté qu'elle travaillait à la Banque de Grèce pour assurer la stabilité financière. Cette décision laisse de facto la porte ouverte à une solution politique in extremis pour éviter la déroute de l'économie grecque.
"Minimiser le fardeau"
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a de son côté déclaré à la BBC qu'il étudiera dimanche avec la Banque centrale européenne ce qui pourra être mis en oeuvre pour "minimiser le fardeau imposé " à la Grèce.
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Réunis à Bruxelles avec, puis sans leur collègue grec, les ministres des Finances de la zone euro ont regretté samedi que les autorités grecques aient "rompu les négociations de manière unilatérale " et ont refusé de prolonger l'actuel programme de renflouement, qui expire mardi, le jour où la Grèce, à court de liquidités, est censée rembourser 1,6 milliard d'euros au FMI.
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