Brexit : Theresa May propose un nouveau vote sur son accord d'ici le 20 mars

Article rédigé par Kocila Makdeche, Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
La Chambre des communes du Parlement britannique, le 13 mars 2019.  (JESSICA TAYLOR / AFP)

Au lendemain du rejet de l'accord sur le Brexit conclu par Theresa May avec l'Union européenne, les députés britanniques ont rejeté mercredi la possibilité de sortir de l'Union européenne sans aucun accord.

Ce qu'il faut savoir

Seize jours avant la date prévue du Brexit, c'est toujours l'incertitude au Royaume-Uni. Les députés britanniques ont rejeté, mercredi 13 mars, le principe d'une sortie de l'Union européenne sans accord le 29 mars, après avoir massivement retoqué la veille celui négocié par Theresa May. Au total, 312 députés ont voté contre une sortie sans accord, et 308 pour. Ce vote des députés n'écartera cependant pas le risque d'une rupture brutale des amarres, faute de pouvoir s'entendre sur la future relation qu'ils souhaitent avec Bruxelles. Theresa May a, de son côté, réagi en proposant un nouveau vote sur son accord de Brexit d'ici le 20 mars. S'il est adopté cette fois, Theresa May demandera aux dirigeants européens un court report du Brexit, jusqu'au 30 juin. S'il est recalé à nouveau, alors le report devra aller au-delà du 30 juin et impliquera que le pays organise des élections européennes en mai. Suivez les réactions à ce nouveau vote crucial sur franceinfo.fr.

Un autre vote jeudi. L'option du no deal maintenant exclue, le Parlement votera de nouveau jeudi, cette fois sur une proposition de report "limité" du Brexit. Les vingt autres Etats de l'UE devront toutefois donner leur accord à l'unanimité, et les dirigeants européens ont prévenu que toute demande en ce sens devrait être dûment justifiée.

L'accord de retrait n'est "pas négociable". Le président français Emmanuel Macron a rappelé mercredi que l'accord de retrait conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur le Brexit n'était "pas négociable""Si un délai additionnel était demandé, il faudrait alors qu'on nous explique pourquoi faire (...) Ce ne peut être pour renégocier un accord que nous avons négocié durant de nombreux mois et dont nous avons dit qu'il n'était pas renégociable", a-t-il prévenu.