Brexit : les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent à Bruxelles
"L'Europe est prête à commencer la procédure de divorce même dès aujourd'hui", a déclaré mardi, Donald Tusk, le président du Conseil européen.
Ce qu'il faut savoir
L'onde de choc du référendum britannique continue de se propager, cinq jours après le vote pour un Brexit, et l'inquiétude est manifeste au sein de l'Union européenne sur les conséquences politiques et économiques du divorce à venir. Les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent, mardi 28 juin, en sommet pour presser le Royaume-Uni d'enclencher son départ et en tirer les leçons.
Le Parlement européen réclame l'activation "dès que possible" la clause de retrait de l'UE, prévue dans le Traité de Lisbonne. Dans une résolution adoptée par 395 voix pour et 200 voix contre, les eurodéputés soulignent également que "la volonté exprimée par le peuple (britannique) doit être entièrement et scrupuleusement respectée". Un peu plus tôt, l'Allemagne, la France et l'Italie ont annoncé leur volonté de donner une "nouvelle impulsion" au projet européen.
Angela Merkel se montre ferme. Devant le Bundestag, la chancelière allemande a prévenu, mardi matin : "On s'assurera que les négociations ne se déroulent pas selon le principe du 'choix à la carte'. (...) Celui qui sort de la famille ne peut pas s'attendre à ce que tous ses devoirs disparaissent et que ses privilèges soient maintenus."
Pas de deuxième référendum. Le ministre britannique des Affaires européennes, David Lidington a exclu la tenue d'un second référendum sur le Brexit. Pour lui, "en démocratie, il faut respecter les résultats des consultations".