Licences de pêches post-Brexit : Londres juge les mesures de rétorsion françaises "décevantes" et "disproportionnées"
David Frost, le secrétaire d'Etat chargé du Brexit a dénoncé mercredi l'absence de "communication officielle du gouvernement français à ce sujet".
Le bras de fer se poursuit. Le gouvernement britannique n'a pas apprécie mercredi 27 octobre les mesures de rétorsion prises à son encontre par la France dans le cadre du conflit qui les oppose sur le nombre de licences accordées aux pêcheurs français après le Brexit dans les îles anglo-normandes.
"Les menaces de la France sont décevantes et disproportionnées, et ne correspondent pas à qu'on pourrait attendre d'un allié et partenaire proche", a déclaré un porte-parole du gouvernement, cité dans un tweet du secrétaire d'Etat britannique chargé du Brexit, David Frost, qui a lui dénoncé l'absence de "communication officielle du gouvernement français à ce sujet".
1/2 It is very disappointing that France has felt it necessary to make threats late this evening against the UK fishing industry and seemingly traders more broadly.
— David Frost (@DavidGHFrost) October 27, 2021
We set out our position earlier this evening. https://t.co/2kuHofrWsw pic.twitter.com/kfhH2ML6hz
"Ce que nous constatons aujourd'hui, c'est qu'il manque quasiment 50% des licences auxquelles nous avons droit. C'est une situation qui n'est pas acceptable et je le dis clairement, notre patience atteint ses limites", avait déclaré Gabriel Attal plus tôt dans la journée. Il avait annoncé une entrée en vigueur des sanctions françaises contre son voisin britannique dès le 2 novembre.
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