Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Brexit : "Je pense que le pays a besoin d'un nouveau leader" : David Cameron annonce sa démission prochaine

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Le Premier ministre britannique a réagit à la suite des résultats du référendum sur le Brexit, vendredi 24 juin 2016.
David Cameron annonce sa prochaine démission Le Premier ministre britannique a réagit à la suite des résultats du référendum sur le Brexit, vendredi 24 juin 2016. (REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le Premier ministre britannique a annoncé son intention de démissionner dans les prochains mois.

David Cameron a annoncé, vendredi 24 juin, son intention de démissionner de ses fonctions de Premier ministre pour laisser à un autre le soin d'engager les négociations de sortie de l'Union européenne, après le vote des Britanniques en faveur du Brexit.

>> Suivez les conséquences du référendum dans notre direct

"Les Britanniques ont pris une décision claire et je pense que le pays a besoin d'un nouveau leader pour prendre cette direction", a déclaré David Cameron, qui avait milité pour le maintien dans l'UE. Lors d'une allocution devant le 10, Downing Street, il a précisé qu'il resterait en place jusqu'à l'automne et la désignation d'un nouveau leader par le Parti conservateur lors de son congrès début octobre.

"Je voudrais rassurer les Britanniques"

Alors que la décision des Britanniques de quitter l'UE a provoqué la panique sur les marchés financiers, avec une livre qui plongeait et des Bourses en forte chute en Asie et en Europe, David Cameron, qui avait prédit le pire avant le référendum en cas de sortie, s'est voulu rassurant sur la santé économique de son pays.

"Je voudrais rassurer les marchés et les investisseurs sur le fait que l'économie britannique est fondamentalement solide", a-t-il dit. "Je voudrais aussi rassurer les Britanniques qui vivent dans des pays européens et les citoyens européens vivant au Royaume-Uni sur le fait qu'il n'y aura pas de changement immédiat concernant leur situation", a-t-il ajouté.

"Il n'y aura pas de changement immédiat dans la manière dont notre population voyage, dont nos biens circulent et dont nos services sont vendus", a-t-il encore dit, soulignant que les discussions allaient démarrer avec l'UE pour négocier la sortie et mettre en œuvre l'article 50 du traité de Lisbonne, qui encadre de telles négociations.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.