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Lakshmi Mittal "regrette" pour Florange et veut rester en France

Après son bras de fer avec le gouvernement sur le dossier Florange, le PDG d'ArcelorMittal assure dans le JDD que la France reste "un marché clé" pour la sidérurgie à condition d'assouplir le "droit du travail encore trop rigide".
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Nous comptons rester et investir". Lakshmi Mittal
l'assure dans le JDD
ce dimanche : la France est "un marché clé" et
le groupe ArcelorMittal assure que "si la situation économique ne se détériore
pas à nouveau au cours des prochaines années, nous n'envisageons aucune
nouvelle fermeture". Le PDG souhaite donc évacuer les doutes sur l'avenir
des 20.000 emplois du groupe dans l'hexagone après l'épisode Florange.

Reste que le constat de Lakshmi Mittal n'est pas réjouissant
: la demande d'acier en Europe a baissé de 9% l'an dernier et, d'après lui, la
reprise devrait être de 3% par an. "A ce rythme, nous n'aurons pas
rattrapé en 2020 les niveaux de 2007".

Des "regrets" sur Florange

Pour rester en France, "il faut augmenter la
compétitivité de notre dispositif en France". Comment faire ? Baisser
"les couts de l'énergie comme aux Etats-Unis ou en Allemagne". Le PDG
estime aussi que le coût du travail est trop élevé, "20% plus élevé qu'en Espagne".
Par ailleurs, le droit du travail est "encore trop rigide".

Sur Florange, il assure regretter "que nous devions
fermer ces hauts-fourneaux et je comprends la peine des gens qui y travaillaient".
Sur les 629 salariés concernés par le plan de reclassement du site, Lakshmi
Mittal assure que "206 sont déjà partis, la plupart à la retraite, 301
sont redéployés ailleurs sur le site" et des discussions sont en cours
"avec 122 salariés".

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