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Le candidat sortant de centre-droit, Traian Basescu, a été officiellement déclaré vainqueur de la présidentielle

Le recomptage partiel des voix n'a pas modifié l'issue de l'élection présidentielle roumaine, remportée par le chef de l'Etat sortant Traian Basescu.Basescu s'est imposé au second tour le 6 décembre avec 50,3% des suffrages, soit 70.000 voix d'avance sur le social-démocrate Mircea Geoana.
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Le président sortant, Traian Basescu (AFP PHOTO/ DANIEL MIHAILESCU)

Le recomptage partiel des voix n'a pas modifié l'issue de l'élection présidentielle roumaine, remportée par le chef de l'Etat sortant Traian Basescu.

Basescu s'est imposé au second tour le 6 décembre avec 50,3% des suffrages, soit 70.000 voix d'avance sur le social-démocrate Mircea Geoana.

Mircea Geoana avait contesté le résultat devant la Cour constitutionnelle en parlant de fraude. La Cour avait ordonné vendredi que soient recomptés d'ici lundi à 13h00 GMT plus de 138.000 bulletins du second tour. La commission électorale, qui en a jusqu'ici recompté 137.000, annonce que 2.137 sont valides, dont 1.169 en faveur de Basescu et 968 pour Geoana.

Le résultat doit encore être validé par la Cour constitutionnelle.

La réélection du président sortant constitue un retour-surprise du fait qu'il accusait huit points de retard sur Mirceau Geoana dans les sondages diffusés avant le second tour. Le social-démocrate avait passé une alliance avec les libéraux, dont le candidat, Crin Antonescu, était arrivé troisième au premier tour.

Traian Basescu semble avoir engrangé la plupart des voix (environ 150.000) des électeurs roumains vivant à l'étranger, notamment aux Etats-Unis. Ces derniers lui avaient déjà largement apporté leur soutien au premier tour le 22 novembre.

Aux dires des observateurs, Traian Basescu, qui a fait campagne sur le thème de la lutte contre la corruption, pourrait éprouver des difficultés à constituer un gouvernement avec d'autres grands partis. Et ce dans la mesure où ces derniers l'ont précisément attaqué sur ce terrain durant son premier mandat.


La Roumanie, dont le PIB devrait fondre de 8 % cette année, n'est devancée que par la Bulgarie sur la liste des Etats les plus pauvres de l'Union européenne.

Le prochain gouvernement aura pour tâche de ramener le déficit budgétaire à 5,9 % du produit intérieur brut contre 7,3 % cette année, en s'attaquant notamment à une profonde réforme du secteur public qui représente un tiers des emplois. La dépréciation de la devise natiole, le leu, qui a perdu 4,7 % de sa valeur face à l'euro depuis janvier, est un autre motif d'inquiétude.

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