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Le Fonds monétaire international va décider de verser sa partie de l'aide à la Grèce après le sommet de l'UE fin juin

C'est ce qu'a déclaré mardi à Athènes Bab Traa, un haut représentant du FMI.Des décisions "difficiles" devraient être prises lors de ce sommet sur la Grèce à la fin du mois. La Troïka représentant les créanciers du pays, zone euro et FMI, a donné vendredi son feu vert au versement "début juillet" de la 5e tranche du prêt de 110 milliards d'euros.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le prêt accordé à la Grèce en mai 2010 s'élève à 110 milliards (AFP Photos)

C'est ce qu'a déclaré mardi à Athènes Bab Traa, un haut représentant du FMI.

Des décisions "difficiles" devraient être prises lors de ce sommet sur la Grèce à la fin du mois. La Troïka représentant les créanciers du pays, zone euro et FMI, a donné vendredi son feu vert au versement "début juillet" de la 5e tranche du prêt de 110 milliards d'euros.

Mais ce versement de 12 milliards d'euros se fera sous réserve d'accord "sur les modalités de financement" de son redressement. "Nous allons décider au sein de notre institution de verser l'aide début juillet car le temps presse", a souligné Bob Traa.

La Slovaquie et les banques traînent les pieds, selon un quotidien allemand
Il faut agir vite. Mais les choses ne pourraient être aussi simples que prévu. Le quotidien allemand Handelsblatt daté de mardi écrit que la décision sur un deuxième plan d'aide à la Grèce ne pourrait pas intervenir avant l'automne, en raison de résistances au sein de la zone euro. Dans son édition en ligne, le quotidien précise que la décision bute en particulier sur l'opposition de la Slovaquie.

L'anathème ne saurait être jeté sur ce pays car les banques, notamment en Allemagne, traînent aussi des pieds pour accepter le "geste volontaire" que leur réclament les responsables européens, à savoir renoncer à récupérer leurs investissements en Grèce qui arrivent à échéance et au contraire y injecter de l'argent frais. "Les banques s'y refusent strictement", a déclaré au journal un responsable gouvernemental européen. Or cette implication des banques a été posée comme condition par les responsables européens, et notamment Berlin, à tout nouvel effort en faveur d'Athènes

Le prêt accordé à la Grèce en mai 2010 s'élève à 110 milliards d'euros dont 80 sont versés par les pays de la zone euro et 30 milliards par le FMI. Citant "une source diplomatique européenne de haut rang", le journal indique qu'un accord pourrait ne pas intervenir lors de la rencontre des ministres des Finances de la zone euro.

Pas de restructuration de la dette, selon le FMI
En raison de l'incertitude sur la possibilité de la Grèce de retourner sur les marchés d'ici 2013 pour emprunter et de l'éventualité d'une aide financière supplémentaire, le FMI a menacé de ne pas verser sa partie d'aide au pays si ce dernier ne procède pas à l'adoption de nouvelles mesures d'austérité et à des privatisations pour que sa dette soit viable.

Avec une dette publique qui atteint plus de 350 milliards d'euros, plusieurs analystes estiment que la restructuration de la dette du pays est inévitable même si différents représentants de grandes institutions internationales s'efforcent de déclarer que cela n'arrivera pas.

Le FMI pas en faveur d'un scénario de restructuration de la dette, a fait savoir Bob Traa. Il a indiqué que les banques grecques se sont montrées résistantes, en en maintenant un niveau de capitalisation adéquat. Le FMI et l'UE continueront à soutenir le pays si le programme de réformes est pleinement appliqué, a-t-il ajouté.

La Banque centrale européenne (BCE) a elle répété de son côté lundi qu'une participation du secteur privé à un plan de sauvetage de la Grèce ne "devrait être que le dernier recours".

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