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Le Parti social-démocrate a indiqué lundi qu'il s'abstiendrait de voter le budget 2010 assurant ainsi son adoption

Minoritaire au parlement, le gouvernement socialiste de José Socrates avait entamé il y a deux semaines des négociations avec l'opposition pour trouver un accord.Ses efforts n'ont pas été vains. Le budget devrait être adopté mardi, la droite soulignant la nécessité d'un "effort collectif" face à "une situation bien plus préoccupante que prévue".
Article rédigé par France2.fr
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Le premier ministre socialiste, José Socrates. (France 2)

Minoritaire au parlement, le gouvernement socialiste de José Socrates avait entamé il y a deux semaines des négociations avec l'opposition pour trouver un accord.

Ses efforts n'ont pas été vains. Le budget devrait être adopté mardi, la droite soulignant la nécessité d'un "effort collectif" face à "une situation bien plus préoccupante que prévue".

Dans une déclaration à la presse, la présidente du Parti social-démocrate (PSD, droite), Manuela Ferreira Leite, a mis en avant l'"engagement" du gouvernement socialiste à "initier une correction de la trajectoire économique et des déséquilibres financiers" dès 2010, estimant que "l'essentiel des préoccupations du PSD avait été pris en compte".

"Notre pays est sous observation permanente de la part des organisations internationales, des agences de notation et des investisseurs", a également rappelé Mme Ferreira.

Plus tôt dans la journée, le chef du groupe parlementaire du PSD José Aguiar-Branco avait déclaré à la presse que, selon les indications du gouvernement, le déficit de l'année 2009 pourrait s'élever à "8,7% du PIB ou un peu plus", soit nettement plus que les dernières estimations de la Commission européenne ou du FMI qui tablaient sur un déficit de 8%.

Pour 2010, le gouvernement socialiste a prévu de ramener le déficit "entre 8 et 8,3% du PIB", toujours selon M. Aguiar-Branco.

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