Les Anglaises peuvent demander les antécédents de leur compagnon en matière de violences conjugales
Ce dispositif en lien avec la police britannique est lancé, samedi, à l'occasion de la journée internationale des drtois des femmes.
Il s'agit de leur permettre de "s'assurer qu'elles peuvent prendre, en connaissance de cause, des décisions sur leur relation amoureuse et s'enfuir si nécessaire". En Angleterre et au Pays de Galles, les femmes peuvent désormais obtenir auprès de la police des informations sur leur partenaire pour savoir s'il a déjà commis ou non des violences conjugales. Ce programme est entré en vigueur, samedi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes.
"La violence domestique détruit des vies et ce gouvernement travaille dur pour que la police et les autorités locales aient les outils dont elles ont besoin pour permettre aux femmes et aux jeunes filles d'être protégées", a expliqué la ministre britannique de l'Intérieur, Theresa May.
Le programme, qui entre en vigueur après une période test dans quatre régions, a déjà permis de fournir des informations à une centaine de femmes, selon le ministère de l'Intérieur. Il est baptisé "loi de Clare" en mémoire de ClareWood, 36 ans, étranglée en 2009 en Angleterre par son ancien petit ami, George Appleton, qui avait ensuite mis le feu au corps de sa victime. George Appleton, rencontré sur Facebook, avait auparavant été impliqué dans des violences conjugales.
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