Adhésion de l'Ukraine à l'UE : "Nous lions notre destin à l'Ukraine pour les décennies à venir", affirme le député des Français établis à l’étranger, Pieyre-Alexandre Anglade

Le député des Français établis à l'étranger, Pieyre-Alexandre Anglade, invité sur franceinfo vendredi matin, estime que l'ouverture des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union Europréenne est "un message envoyé à la Russie".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Pieyre-Alexandre Anglade sur franceinfo le 15 décembre 2023 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

La décision du Conseil européen d'ouvrir les négociations d'adhésion avec l'Ukraine, est "un soutien politique extrêmement puissant qui veut dire que nous lions notre destin à l'Ukraine pour les décennies à venir", estime Pieyre-Alexandre Anglade, député des Français établis à l’étranger, vendredi 15 décembre sur franceinfo.

Tout comme les États-Unis qui ont salué une "décision historique" après l'officialisation de cette annonce européenne jeudi soir, celui qui est aussi président de la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale "pense que c'est la décision la plus importante dans l'histoire récente de la construction européenne."

"C'est aussi un message aussi envoyé à la Russie de Vladimir Poutine", a ajouté Pieyre-Alexandre Anglade. "On a vu Vladimir Poutine, ces dernières semaines, espérer une sorte de fatigue, de lassitude de la part des Européens et des Occidentaux qui pourraient, selon lui, les détourner du soutien à l'Ukraine. Avec ce message-là, les Européens disent à Vladimir Poutine que leur soutien sera durable".

Les dirigeants de l'Union européenne n'ont cependant pas réussi à voter une aide de 50 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie. "Il y a aujourd'hui un blocage au Conseil européen qui est du fait du dirigeant hongrois Viktor Orban, qui est un allié de Vladimir Poutine, il faut le dire aussi nettement que cela", déplore Pieyre-Alexandre Anglade. "Il s'est opposé à des décisions par le passé, il refuse de céder. Il y aura un nouveau Conseil européen début janvier qui doit permettre de débloquer cette aide de 50 milliards".

Cette aide à l'Ukraine doit rester pérenne, préconise le député des Français établis à l’étranger, parce que "Vladimir Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine si elle tombe. Si l'Ukraine était tombée il y a maintenant près de deux ans, Vladimir Poutine serait en train de tester les frontières polonaises, des États baltes, de la Roumanie ou peut-être d'autres pays".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.