Aide américaine à l'Ukraine : Volodymyr Zelensky salue un texte qui "sauvera des milliers et des milliers de vies"
"Je remercie tous ceux qui ont soutenu notre aide", a déclaré sur X le président ukrainien Volodymyr Zelensky, samedi 20 avril, après le vote par la Chambre américaine des représentants, d'une enveloppe de 61 milliards de dollars pour son pays. Le texte adopté "sauvera des milliers et des milliers de vies", et "maintient l'histoire sur le bon chemin", a poursuivi le chef d'Etat. L'aide "sera ressentie par nos soldats sur la ligne de front, ainsi que par nos villes et nos villages qui souffrent de la terreur russe", a-t-il appuyé plus tard lors de son allocution quotidienne.
Today, we received the awaited decision on the US aid package that we long fought for. And a very significant one. Our warriors on the front lines, as well as our cities and villages suffering from Russian terror, will feel it.
— Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) April 20, 2024
The U.S. House of Representatives voted on it… pic.twitter.com/G6z3PxsOMg
Son Premier ministre, Denys Shmyhal, a, lui, salué "la solidarité" des élus américains, alors que les sénateurs doivent encore se prononcer sur le texte. Votée à l'issue de plusieurs mois de blocages, cette aide devenait "vitale" pour l'armée ukrainienne, qui fait face à des pénuries de munitions et dans l'incapacité de protéger l'ensemble de ses villes et de ses infrastructures énergétiques, régulièrement ciblées par les forces russes.
Le Kremlin a rapidement dénoncé ce vote, une décision "attendue et prévisible" à ses yeux. L'aide "enrichira davantage les Etats-Unis d'Amérique et ruinera encore plus l'Ukraine, en tuant encore plus d'Ukrainiens à cause du régime de Kiev", a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse d'Etat Tass. La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a, elle, fustigé une enveloppe militaire, qui comprend aussi de l'aide à Israël et Taïwan, qui "va exacerber les crises mondiales".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.