Tombes découvertes en Ukraine : Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté les atrocités" commises "sous occupation russe"
Au moins "450 tombes" ont été découvertes à Izioum, selon la présidence ukrainienne.
Ce qu'il faut savoir
"Leurs auteurs devront répondre de leurs actes." Emmanuel Macron a condamné, vendredi 16 septembre, "avec la plus grande fermeté les atrocités commises à Izioum, en Ukraine, sous occupation russe", après la découverte de centaines de corps enterrés sommairement près de cette ville reprise aux forces russes, selon Kiev. "Il n'y a pas de paix sans justice", a ajouté le président français dans un tweet. Ce direct est désormais terminé.
"99% des corps exhumés" à Izioum "présentaient des signes de mort violente". Selon le gouverneur régional, Oleg Synegoubov, "plusieurs corps avec les mains liées derrière le dos et une personne est enterrée avec une corde autour du cou. De toute évidence, ces personnes ont été torturées et exécutées", selon lui. Au moins "450 tombes" ont été découvertes dans cette ville de l'est de l'Ukraine reprise aux forces russes, a détaillé vendredi la présidence ukrainienne.
La Russie n'est "pas pressée" de terminer sa campagne militaire. Vladimir Poutine a affirmé vendredi que la Russie ne se hâtait pas d'achever sa campagne militaire en Ukraine, malgré la contre-offensive ukrainienne. "Le plan (des opérations) ne nécessite pas de changement, (...) nous ne sommes pas pressés", a-t-il assuré en marge d'un sommet en Ouzbékistan.
Washington dénonce des actes "épouvantables". La Russie agit de "manière épouvantable et cela se voit et se répète à chaque fois que la marée russe se retire de parties de territoires qu'elle a occupés en Ukraine. On voit ce qu'elle laisse dans son sillage", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, vendredi.
Des salles de torture ? Au moins "dix salles de torture" ont été découvertes dans des localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, récemment reprises aux Russes, a annoncé, vendredi, le chef de la police nationale, Igor Klymenko. Deux d'entre elles seraient situées à Balakliia, a-t-il précisé.
Un procureur prorusse tué dans l'Est. Le procureur général de la région séparatiste de Lougansk a été tué, vendredi, par une explosion qui s'est produite dans les locaux où il travaillait, selon le dirigeant prorusse de cette région séparatiste. "Le régime de Kiev a dépassé toutes les limites de l'acceptable", a-t-il accusé, dénonçant un "acte terroriste".