Guerre en Ukraine : le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne, a cessé de fuir sous la mer Baltique

Article rédigé par Margaux Duguet, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
La fuite de gaz de Nord Stream 2, le 27 septembre 2022 sur la côte danoise.  (DANISH DEFENCE / ANADOLU AGENCY)

"La pression de l'eau a plus ou moins fermé le gazoduc, de sorte que le gaz qui est à l'intérieur ne peut pas sortir", a déclaré Ulrich Lissek, porte-parole de l'opérateur de Nord Stream 2. 

Ce qu'il faut savoir

Le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne, a cessé de fuir sous la mer Baltique, a fait savoir samedi 1er octobre l'opérateur. "La pression de l'eau a plus ou moins fermé le gazoduc, de sorte que le gaz qui est à l'intérieur ne peut pas sortir", a déclaré Ulrich Lissek, porte-parole de l'opérateur de Nord Stream 2. "La conclusion est qu'il y a encore du gaz dans le gazoduc", a-t-il ajouté. 

 L'armée russe dit "s'être retirée" de Lyman dans l'est de l'Ukraine. L'armée russe dit "s'être retirée" de Lyman dans l'est de l'Ukraine, samedi 1er octobre. "Menacées de se faire encercler, les troupes alliées ont été retirées de Lyman vers des lignes plus favorables", a écrit dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Un peu plus tôt, le ministère ukrainien de la Défense a fait savoir que "les forces d'assaut ukrainiennes" étaient entrées dans la ville. La reprise de Lyman par les troupes ukrainiennes leur ouvre la voie vers la région de Louhansk et le nord de la région de Donetsk.

 Kiev condamne la "détention illégale" du patron de la centrale de Zaporijjia par la Russie. L'Ukraine a condamné samedi la "détention illégale" du directeur général de la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud), Igor Mourachov, arrêté vendredi par la Russie qui contrôle le site pour une raison encore inconnue. "Ce crime est un nouvel acte de terrorisme d'État de la part de la Russie et représente une grave violation du droit international", a fustigé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. 

 L'Ukraine accuse la Russie du massacre de 20 civils. Le gouverneur de la région de Kharkiv affirme qu'au moins 20 corps de civils tués par balles ont été retrouvés sur une route près de Koupiansk, une ville reprise jeudi par les Ukrainiens. Ils ont été abattus par des soldats russes alors qu'ils tentaient de fuir les bombardements, affirme-t-il. Ce convoi de véhicules avait été découvert hier, et des journalistes de l'AFP ont notamment pu l'observer.

Joe Biden réplique au discours de Vladimir Poutine. "L'Amérique et ses alliés ne se laisseront pas intimider" et Vladimir Poutine "ne nous effrayera pas", a martelé le président des Etats-Unis, vendredi soir, quelques heures après le long discours de Vladimir Poutine célébrant l'annexion de quatre régions d'Ukraine. Le président russe s'en prenait à Kiev, mais aussi à Washington et à l'Occident en général. "L'Amérique et ses alliés sont tout à fait prêts à défendre chaque centimètre du territoire de l'Otan", a répondu son homologue américain.

Washington ne croit pas à une frappe nucléaire "imminente". "Nous ne voyons présentement pas d'indications d'un usage imminent d'armes nucléaires", a assuré le conseiller de Joe Biden pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, alors que l'annexion de territoires ukrainiens a ravivé les craintes d'une escalade nucléaire. Selon ce conseiller, les Etats-Unis vont envoyer de nouvelles armes à l'Ukraine la semaine prochaine.