Guerre en Ukraine : une frappe russe sur la ville de Konstantynivka fait trois morts, selon les autorités de la région
Ce qu'il faut savoir
Trois personnes ont été tuées et au moins deux blessées dans une frappe russe sur la ville de Konstantynivka dans l'est de l'Ukraine, a déclaré samedi 28 janvier le gouverneur de la région. "Les Russes ont tiré sur un quartier résidentiel, endommageant des immeubles de quatre étages, un hôtel, des garages et des véhicules", a déclaré le gouverneur régional de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, sur les réseaux sociaux. De son côté, la Russie a accusé samedi l'armée ukrainienne d'avoir fait 14 morts et 24 blessés en frappant un hôpital dans la région de Louhansk, dans l'est séparatiste de l'Ukraine.
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Une confrontation "féroce" à Vougledar. Les troupes ukrainiennes sont engagées dans une confrontation "féroce" avec les forces russes. Ces dernières tentent de s'emparer de cette petite ville située au sud-ouest de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. "Bientôt, Vougledar pourrait devenir un nouveau succès très important pour nous", a déclaré vendredi Denis Pushilin, chef de la région de Donetsk nommé par Moscou. Les deux parties ont revendiqué la victoire, mais la ville reste contestée, selon Kiev.
Des attaques intensifiées dans l'est. L'Ukraine a fait savoir cette semaine que les soldats russes, en supériorité numérique, avaient intensifié leurs attaques dans l'est, en particulier sur Vougledar et Bakhmout, cette dernière étant leur cible depuis des mois. Et une nouvelle offensive russe est en préparation pour le 24 février, un an jour pour jour après l'invasion par la Russie de l'Ukraine, a assuré Oleksii Danilov, secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d'Ukraine.
Zelensky remercie la Pologne. Dans ce contexte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la décision annoncée par la Pologne de livrer à son pays 60 chars supplémentaires, dont la moitié seront une version modernisée du T-72 soviétique, après les 14 Leopard 2 de fabrication allemande déjà promis. Parallèlement, le gouvernement belge s'est engagé à octroyer à l'Ukraine de nouveaux financements pour en particulier la fourniture de missiles, de mitrailleuses, de munitions et de véhicules blindés.
"Je continuerai à parler à la Russie", a assuré le président français vendredi. "D'aucuns, en d'autres temps, ont pu me reprocher de parler à la Russie et je continuerai", a-t-il déclaré. Emmanuel Macron est un des rares chefs d'Etat occidentaux à avoir gardé le contact avec Vladimir Poutine après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "Tous nos pays ont une position à tenir, celle du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) quelles que soient les amitiés, les alliances que l'on peut nourrir", a ajouté le chef de l'Etat français.