Guerre en Ukraine : la Russie interdit d'entrée 32 responsables et journalistes néo-zélandais
Cette décision est prise "en réponse aux sanctions du gouvernement néo-zélandais qui affecte de plus en plus de citoyens russes", précise un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
La Russie a annoncé, samedi 30 juillet, interdire l'entrée sur son territoire à 32 responsables et journalistes néo-zélandais, en réponse aux mesures similaires prises par la Nouvelle-Zélande à l'égard de Moscou en raison du conflit ukrainien. Parmi les personnes sanctionnées figurent notamment le maire de Wellington, Andrew John Whitfield Foster, et celui d'Auckland, Phil Bruce Goff, ainsi que les journalistes Kate Green et Josie Pagani (The Dominion Post), a précisé le ministère russe des Affaires étrangères. En avril, la Russie a déjà interdit l'entrée sur son territoire à la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, ainsi qu'à de nombreux ministres et parlementaires.
Un peu moins de gaz russe dans les tuyaux européens. Le géant gazier Gazprom a suspendu ses livraisons à la Lettonie, en invoquant une "violation des conditions de prélèvement du gaz". Dans la semaine du 25 juillet, la compagnie russe avait déjà réduit drastiquement ses livraisons à l'Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d'une turbine.
Derniers préparatifs pour les exportations de céréales. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est rendu, vendredi, dans le port de Tchornomorsk, sur la mer Noire, pour superviser un premier chargement de céréales. Kiev n'attend désormais qu'un "signal" de la part d'Ankara et de l'ONU, garants de l'accord avec la Russie, pour "commencer" les exportations. Au moins 10 navires sont déjà prêts à prendre la mer, selon le gouvernement ukrainien.
Des dizaines de morts dans le bombardement d'une prison. Une frappe sur la prison d'Olenivka, en territoire séparatiste dans l'est de l'Ukraine, a fait "plus de 50 morts", selon Kiev, et 53 selon les autorités prorusses. Moscou a accusé les forces ukrainiennes d'en être à l'origine pour "dissuader" ses soldats de se rendre. Mais l'Ukraine a ensuite très vite démenti, dénonçant un "crime de guerre russe délibéré". Selon le renseignement ukrainien, l'attaque "a été réalisée par des mercenaires de la division Wagner" et "n'a pas été coordonnée" avec Moscou.