Guerre en Ukraine : Kiev annonce l'arrestation de Viktor Medvedtchouk, un député et homme d'affaires ukrainien proche de Vladimir Poutine
Il avait pris la fuite quelques jours après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février.
Ce qu'il faut savoir
Il avait pris la fuite quelques jours après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février. Le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, proche du président russe Vladimir Poutine, a été arrêté mardi 12 avril à la suite d'une "opération spéciale", ont annoncé les autorités ukrainiennes. Une action menée par les services de sécurité ukrainiens, le SBU et saluée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur sa chaîne Telegram. Ce direct est terminé.
Au moins 24 milliards d'euros de biens appartenants à des Russes confisqués par Bercy. Le ministère de l'Economie et des Finances a publié un nouveau bilan de sanction infligées aux oligarques russes, rapporte le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France. En tout, 33 biens immolibiers; quatre yachts et six hélicoptères, situés sur la Côte-d'Azur, à Paris, en Savoie ou à Saint-Barthélémy, ont été réquisitionnés, précise le journal.
Accusations d'arme chimique. Le Royaume-Uni a annoncé qu'il tentait de vérifier des informations sur l'éventuelle utilisation d'armes chimiques par les forces russes à Marioupol (sud-est du pays), après que le régiment ukrainien Azov a affirmé qu'un drone russe y avait largué une "substance toxique" sur des soldats et civils. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, "les forces russes pourraient utiliser différents agents anti-émeutes, notamment des gaz lacrymogènes mélangés avec des agents chimiques" face aux "combattants" et aux "civils ukrainiens". Enfin, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est également dite préoccupée "par les récentes informations non confirmées sur l'utilisation d'armes chimiques à Marioupol".
Dans la région de Louhansk, les morgues "débordent de corps de civils", affirme le gouverneur local. Les morgues dans les villes de la région de Louhansk "débordent de corps de civils morts", a affirmé dans un message publié sur Telegram, mardi, le gouverneur ukrainien de cette région, Serguiï Gaïdaï. Selon lui, "pendant les 48 jours de guerre, il y a eu environ 400 enterrements" à Severodonetsk, ville de l'est du pays où l'armée russe est actuellement à l'offensive. Il a également déclaré que des fosses communes sont creusées dans une ville voisine, Lyssytchansk.
Plus de 870 000 Ukrainiens sont rentrés dans leur pays depuis le début de la guerre. Actuellement, "25 000 à 30 000 Ukrainiens" regagnent leur pays chaque jour, a annoncé mardi après-midi le porte-parole des garde-frontières ukrainien, Andriï Demtchenko. Il a également précisé que parmi ces personnes, se trouvaient également "des femmes, des enfants et des personnes âgées".
Volodymyr Zelensky dénonce "des centaines de viols". Le président ukrainien a dénoncé mardi "des centaines de cas de viol" constatés dans les zones précédemment occupées par l'armée russe, "y compris de jeunes filles mineures et de tout petits enfants". "Dans les zones libérées des occupants, (...) presque quotidiennement, on retrouve de nouvelles fosses communes", a-t-il ajouté, s'exprimant en visioconférence devant le Parlement lituanien.
Vladimir Poutine continue de nier le rôle de la Russie à Boutcha. De son côté, le président russe a assuré mardi que l'offensive russe en Ukraine se poursuivait "calmement". Il a minimisé les pertes et surtout maintenu que le massacre de Boutcha en Ukraine était "un fake" alimenté par les autorités ukrainiennes et les Occidentaux.
Kiev redoute une offensive majeure dans l'est du pays. "Selon nos informations, l'ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l'Est", a averti le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motouzianik. "L'attaque aura lieu très prochainement."