Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky affirme avoir échangé avec Emmanuel Macron sur le "plan de paix" que veut soutenir la France

Article rédigé par Elise Lambert, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans la ville de Boutcha, au nord-ouest de l'Ukraine, le 4 avril 2022. (RONALDO SCHEMIDT / AFP)
Les présidents ukrainiens et français ont échangé par téléphone pendant une heure, samedi, a précisé Kiev.

Ce qu'il faut savoir

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait savoir, samedi 1er avril sur la messagerie Telegram, qu'il avait échangé pendant une heure par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron, sur "la défense" de l'Ukraine et sur les "futures étapes de la mise en œuvre" du "plan de paix" présenté en septembre dernier par Kiev à ses alliés. Paris a promis de soutenir cette feuille de route établie par le gouvernement ukrainien pour sortir du conflit. 

>> Ce direct est à présent terminé. 

Moscou qualifie de "zèle anti-russe" la reconnaissance par les députés français de l'Holodomor comme génocide. La Russie a réagi après le vote de l'Assemblée nationale, mardi 28 mars, reconnaissant comme un génocide cette famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, qui a fait plusieurs millions de morts. "Le zèle anti-russe des députés français paraît d'autant plus répugnant que la France elle-même n'a pas encore fermé la page de ses crimes de la période coloniale", a asséné samedi 1er avril la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. 

Kiev commande des véhicules blindés à la Pologne. L'armée ukrainienne va acheter 100 véhicules blindés "Rosomak", a annoncé sur Twitter le président du Conseil des ministres polonais, Mateusz Morawiecki. Cet achat sera financé avec des fonds européens et américains. 

La Russie prend la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU pour un mois. L'Ukraine a qualifié jeudi cette présidence de "mauvaise blague". "La Russie a usurpé son siège", a fustigé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.

"Aucun crime de guerre ou crime contre l'humanité ne doit être oublié", lance Emmanuel Macron. Un an après les "crimes" commis à Boutcha, "la France n'oublie pas et n'oubliera pas", a assuré le président français dans un message vidéo. "Comme elle n'oubliera pas les crimes commis à grande échelle sur le territoire ukrainien depuis plus d’un an, à Izioum, à Marioupol, à Olenivka, dans toutes ces villes du pays dont les infrastructures civiles ont été méthodiquement ciblées par la Russie tout l'hiver", a-t-il ajouté.