Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni et l'Allemagne sont "aux côtés de l'Ukraine" face à la Russie, assure le roi Charles III
Ce qu'il faut savoir
Le roi Charles III a affirmé mercredi 29 mars, dans la soirée, que le Royaume-Uni et l'Allemagne se tenaient "aux côtés" de l'Ukraine pour défendre "la liberté" face à l'agression de la Russie. "Nous nous tenons côte à côte pour protéger et faire progresser nos valeurs démocratiques partagées", a-t-il ajouté lors d'un discours au premier jour d'une visite d'Etat en Allemagne. Ce direct est terminé.
Premier aveu de la Russie. Vladimir Poutine a admis pour la première fois, mercredi, que les sanctions internationales visant Moscou "peuvent" avoir des conséquences "négatives" à "moyen terme" sur l'économie nationale. Depuis le début du conflit, une pluie de sanctions internationales touche de nombreux secteurs de l'activité russe, dont celui stratégique des hydrocarbures. Si le chômage en Russie "est à son niveau le plus bas", à 3,6%, et que l'inflation "va tomber en dessous des 4%", selon Vladimir Poutine, "cela ne veut pas dire que tous les problèmes ont déjà été résolus", a-t-il prévenu.
Deuxième visite de l'AIEA à Zaporijjia. Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé mercredi à la centrale nucléaire de Zaporijjia (Ukraine), la plus grande centrale nucléaire d'Europe, désormais occupée par les forces russes. Le chef de l'AIEA et sa délégation doivent "voir comment la situation a évolué à la centrale nucléaire de Zaporijjia, parler avec les ingénieurs nucléaires qui l'opèrent", a précisé sur Telegram l'opérateur ukrainien, Energoatom.
Près de 20 000 enfants ukrainiens déportés, d'après l'Ukraine. Au total, à ce stade, les autorités ukrainiennes ont recensé 19 514 enfants ukrainiens illégalement déportés par la Russie, selon le bureau national d'information du ministère de la Réintégration. A peine plus de 300 enfants – 327 – ont pu rentrer en Ukraine. Les familles décrivent à chaque fois le même scénario avec des enfants envoyés en colonie pour deux semaines et qui ne sont jamais revenus.
• Joe Biden se dit "préoccupé" par le déploiement d'armes en Biélorussie. "Ce sont des paroles dangereuses et c'est préoccupant", a déclaré le président américain Joe Biden, en réaction à la décision de Vladimir Poutine de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. Selon les renseignements américains, ce transfert n'a pas encore eu lieu. "Ils ne l'ont pas encore fait", a répété le président des Etats-Unis.
L'Assemblée nationale reconnaît l'Holodomor comme un génocide. La chambre basse française a reconnu comme un génocide l'Holodomor, une famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, et qui avait provoqué la mort de plusieurs millions de personnes. Sur Twitter, le président Volodymyr Zelensky a exprimé sa "reconnaissance envers les députés de l'Assemblée nationale pour cette décision historique".