Guerre en Ukraine : Washington annonce une nouvelle aide militaire de 775 millions de dollars pour Kiev
Cette aide comprendra notamment des missiles supplémentaires pour les lance-missiles américains Himars, ainsi que des systèmes de canons mobiles et des obus compatibles avec des armements fournis par le Royaume-Uni.
Ce qu'il faut savoir
Après une aide d'un milliard de dollars annoncés le 8 août, les Etats-Unis vont accorder une nouvelle assistance militaire d'un montant de 775 millions de dollars à l'Ukraine, a annoncé une haute responsable du ministère américain de la Défense. Cette nouvelle aide comprendra notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie de précision Himars, qui permettent à Kiev de bombarder des cibles à plusieurs dizaines de kilomètres à l'intérieur du territoire ukrainien contrôlé par la Russie.
Il comprendra également des systèmes de canons mobiles et des obus supplémentaires, ainsi que des drones et, pour la première fois, des véhicules blindés anti-mines, "un bon exemple des besoins des Ukrainiens pour faire avancer leurs troupes et reprendre du territoire", a précisé la porte-parole américaine. Ce direct est maintenant terminé.
Emmanuel Macron appelle les Français à "accepter de payer le prix de la liberté et de nos valeurs". Le chef de l'Etat a dénoncé "l'attaque brutale" lancée par Vladimir Poutine, lors d'une cérémonie pour le 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var). "La guerre est revenue à quelques heures de nos frontières sur le sol européen", a souligné Emmanuel Macron, qui a dénoncé "l'intolérable mépris des peuples, la volonté impérialiste [qui] ressurgissent du passé".
Le gazoduc Nord Stream sera fermé pour "maintenance" du 31 août au 2 setembre. Les livraisons de gaz vers l'Europe seront donc suspendues sur la période, a annoncé le géant gazier russe Gazprom, qui explique qu'"il est nécessaire de procéder à une maintenance toutes les 1 000 heures".
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine appellent à une inspection de la centrale nucléaire de Zaporijjia "dans les plus brefs délais". Alors que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir frappé la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, le président russe a estimé, vendredi 19 août, que "le bombardement systématique" de ce site, occupé par l'armée russe, "crée un danger de catastrophe de grande envergure qui pourrait conduire à la contamination radioactive de vastes territoires". Lors d'un échange téléphonique avec Emmanuel Macron, les deux chefs d'Etat ont appelé à organiser "dans les plus brefs délais" une visite de la centrale par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), rapporte le Kremlin. L'Elysée a de son côté assuré que Vladimir Poutine a accepté que la mission de l'AIEA passe "par l'Ukraine sous contrôle gouvernemental", et non par la Russie ou les territoires ukrainiens qu'elle occupe. L'envoi d'experts de l'AIEA va aussi nécessiter un "cessez-le-feu", "au moins le temps de la mission", a relevé l'Elysée.
Vladimir Poutine se plaint "d'obstacles" à l'exportation de produits agricoles russes, l'Elysée conteste. Au cours de son entretien avec Emmanuel Macron, le président russe a fustigé les "obstacles" à l'exportation de biens agricoles russes, malgré la signature en juillet d'un accord entre Moscou et Kiev pour relancer les exportations de céréales. L'Elysée a réfuté ces affirmations, jugeant qu'il n'y a "aucun obstacle juridique" ou "opérationnel", et dénonce "une volonté d'instrumentaliser politiquement cette question".
Antonio Guterres appelle à ne pas couper la centrale du réseau ukrainien. "Bien évidemment, l'électricité de Zaporijjia est une électricité ukrainienne (...) ce principe doit être pleinement respecté", a déclaré vendredi le secrétaire général de l'ONU. Antonio Guterres est en visite vendredi à Odessa, le grand port du sud de l'Ukraine. La veille, il s'est engagé à tout faire pour intensifier le récent déblocage des exportations de céréales ukrainiennes.