Guerre en Ukraine : "il n'y a pour l'heure pas d'accord", assure l'Elysée après une nouvelle discussion entre Macron et Poutine
Il s'agissait du huitième coup de fil entre les deux dirigeants depuis le début de la guerre en Ukraine.
Ce qu'il faut savoir
"Il n'y a pour l'heure pas d'accord mais le président (Macron) reste convaincu de la nécessité de poursuivre ses efforts". Emmanuel Macron s'est à nouveau entretenu avec Vladimir Poutine, annonce l'Elysée mardi 22 mars. "Il n'y a pas d'autre issue qu'un cessez-le-feu et des négociations de bonne foi de la Russie avec l'Ukraine. Le Président de la République se tient aux côtés de l'Ukraine", ajoute l'Elysée. Le Kremlin s'est contenté de déclarer que cet entretien avait eu lieu "à l'initiative de la partie française" et avait porté sur "la situation en Ukraine, dont les négociations en cours" entre les représentants russes et ukrainiens. Ce direct est maintenant terminé.
Sous le feu des critiques, TotalEnergies s'engage. Le groupe français annonce mardi cesser tout achat de pétrole ou produits pétroliers russes d'ici à fin 2022. "Compte tenu de la dégradation de la situation en Ukraine et de l'existence de sources alternatives pour approvisionner l'Europe, TotalEnergies a décidé unilatéralement de ne plus conclure ou renouveler des contrats d'achat de pétrole et de produits pétroliers russes, afin de stopper tous ses achats de pétrole et de produits pétroliers russes dès que possible et au plus tard fin 2022", assure la société dans un communiqué (en anglais).
Zelensky s'exprimera au sommet de l'Otan jeudi. Le président ukrainien doit s'adresser par visioconférence aux dirigeants des pays de l'Otan qui se réunissent jeudi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacré à la guerre. "Ce sera l'occasion pour les dirigeants des pays alliés de (l')entendre directement parler de la situation catastrophique dans laquelle se trouve le peuple ukrainien", a assuré mardi un responsable de l'Otan dans un communiqué.
Des violences "d'une ampleur inédite depuis les nazis". S'exprimant en viosioconférence devant les parlementaires italiens, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé mardi des violences commises par l'armée russe "d'une ampleur inédite depuis les nazis". "Il y a différentes troupes de l'armée russe qui torturent, violentent les enfants", a-t-il dénoncé.
Les bombardements continuent. Sur le terrain, les bombardements se sont poursuivis en ce début de semaine sur plusieurs villes comme Kiev, Kharkiv, Marioupol, Odessa ou Mykolaïv. Dans la capitale, où un nouveau couvre-feu est entré en vigueur, "65 habitants pacifiques de Kiev, dont quatre enfants, sont morts" et environ 300 personnes, dont 16 enfants, ont été blessées dans "les bombardements des militaires russes", a déclaré lundi son maire, Vitali Klitschko.