Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky accuse la Russie de retarder "délibérément" les exportations de céréales ukrainiennes
Le président ukrainien n'a cependant pas précisé la teneur de ses accusations contre Moscou.
Ce qu'il faut savoir
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé, vendredi 21 octobre, la Russie de retarder "délibérément" le passage des navires chargés de céréales ukrainiennes, un approvisionnement vital pour de nombreux pays d'Afrique et d'Asie. "Plus de 150 navires sont dans une file d'attente pour remplir les obligations contractuelles d'approvisionnement de nos produits agricoles. Il s'agit d'une file d'attente artificielle, apparue uniquement parce que la Russie retarde délibérément le passage des navires", a déclaré le chef d'Etat ukrainien dans une vidéo, sans préciser de quoi il accusait Moscou.
Le secrétaire américain de la Défense s'est entretenu avec son homologue russe. Le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou s'est entretenu vendredi par téléphone avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, a annoncé Moscou. Le chef du Pentagone a souligné "l'importance du maintien de canaux de communication" avec la Russie. Washington n'a pas donné d'autres détails sur leur conversation, mais le ministère russe avait précisé plus tôt que les deux hommes avaient évoqué "plusieurs questions d'actualité de sécurité internationale, dont la situation en Ukraine".
L'armée ukrainienne accusée d'avoir tuée quatre personnes. Face à l'avancée des troupes ukrainiennes, la Russie a commencé jeudi à évacuer la région de Kherson. Les autorités prorusses de ce territoire occupé ont accusé vendredi les forces ukrainiennes d'avoir tué quatre personnes et d'en avoir blessé 13 autres en bombardant le pont Antonovski. L'infrastructure relie les rives nord et sud du fleuve Dniepr, utilisé pour ces évacuations. Kiev a confirmé avoir mené cette frappe, mais la porte-parole du commandement sud de l'armée a démenti le fait que des civils aient pu être tués ou blessés.
Kiev craint l'ouverture d'un nouveau front. L'Ukraine, frappée dans ses infrastructures et confrontée aux forces russes au Sud et à l'Est, s'est alarmée de l'ouverture possible d'un nouveau front au Nord. Cette "menace de reprise de l'offensive sur le front nord par les forces armées russes grandit", a déclaré à la presse, jeudi, Oleksiï Gromov, un responsable de l'état-major ukrainien. Selon lui, "cette fois, l'offensive pourrait être à l'ouest de la frontière biélorusse pour couper les principales voies d'approvisionnement en armes et équipements militaires" étrangers qui arrivent, notamment via la Pologne.
Des militaires iraniens en Crimée, selon Washington. "Nous estimons que des militaires iraniens ont été sur le terrain en Crimée et ont aidé la Russie", a déclaré jeudi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby, à propos des attaques aux drones kamikazes sur les villes et les infrastructures ukrainiennes ces derniers jours, et notamment sur Kiev. L'Iran a déjà été sanctionné jeudi par les alliés occidentaux de l'Ukraine pour des livraisons de drones kamikazes que Moscou et Téhéran continuent de nier.