Guerre en Ukraine : le président Volodymyr Zelensky décrète la mobilisation générale dans tout le pays
La présidence ukrainienne a décrété vendredi la mobilisation générale dans le pays pour lutter contre l'invasion russe, annonçant également la mort de 137 personnes, jeudi.
Ce qu'il faut savoir
Alors que l'offensive russe se poursuit vers Kiev, jeudi 24 février, l'Ukraine tente de riposter. La présidence ukrainienne a annoncé la mobilisation générale dans le pays. Selon le décret, la mesure concernera ceux soumis "à la conscription militaire et les réservistes" et s'appliquera sous 90 jours dans toutes les régions ukrainiennes. Ce direct est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Le direct du vendredi 25 février est à retrouver ici.
Les Occidentaux peaufinent leur réponse à Vladimir Poutine. La question de la réponse des Occidentaux s'est précisée dans la soirée. Les Vingt-Sept ont approuvé jeudi soir un nouveau train de sanctions contre la Russie, en réponse à son invasion de l'Ukraine, ciblant les secteurs de la finance, de l'énergie et des transports, qui auront des "conséquences massives et sérieuses", selon leur déclaration.
La France qualifie Vladimir Poutine de "dictateur". Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a qualifié Vladimir Poutine de "dictateur" et de "cynique". "Il doit comprendre que l'alliance atlantique est une alliance nucléaire, je n'en dirai pas plus", a-t-il asséné sur TF1.
Biden met Poutine en garde. Joe Biden, qui a précédemment annoncé des sanctions "dévastatrices" contre la Russie, dans le cadre du G7, a pris la parole vers 19h45 depuis Washington. Le président américain a dénoncé une "attaque préméditée" de Vladimir Poutine, qui est "responsable de cette guerre" et "en subira les conséquences". "Nos forces [armées] n'iront pas en Europe pour combattre en Ukraine, mais pour défendre nos alliés de l'Otan", ajoute Joe Biden. Il a également annoncé des restrictions d'exportations vers la Russie.
L'Ukraine perd le contrôle de la centrale de Tchernobyl. Selon la présidence ukrainienne, le site de Tchernobyl "a été pris" par les forces russes, jeudi 24 février, en début de soirée. C'est ce qu'a affirmé Mykhailo Podolyak, le conseiller du chef de l’administration du président, à la presse ukrainienne. Un peu plus tôt, les forces russes se sont emparées de l'aéroport militaire de Hostomel, à seulement 40 kilomètres de la capitale ukrainienne, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le couvre-feu a été instauré à Kiev de 22 heures à 7 heures.
La Russie interdit les manifestations contre la guerre. Le ministère de l'Intérieur russe a annoncé que ces rassemblements seraient rendus "illégaux", jeudi 24 février. Selon l'ONG spécialisée OVD-Info, au moins 1 700 manifestants portant des pancartes contre la guerre ont été arrêtés.